Un bus d’enfer
NuqneH !
Les pouvoirs publics de Qo’noS font sans cesse campagne pour que les ci-toyens de l’empire prennent les transports en commun plutôt que leurs véhicules per-sonnels…
Que voilà une bonne idée… Trèèèèèèès bonne idée !
Mais voilà, encore faut-il pouvoir les prendre, ces foutus BUS !
Lors de ma chronique 158 (Les bétaillères à humains, disponible dans toutes les bonnes pharmacies, rayon somnifères), je vous ai déjà parlé des conditions de transports de ces BUS (Bétaillères Urbaines Sadiques). Ben oui, désolé, mais je vais en remettre une couche, et une sacrée !!!
Figurez-vous que la nouvelle lubie de ces BUS est de ne plus passer que quand ils en ont envie. "Tiens, ce soir, je suis fatigué, je rentre au dépôt deux heures plus tôt." Et le pauvre voyageur d’attendre pour finir par rentrer à pied. Ou alors c’est l’attente d’une bonne heure pour voir arriver trois BUS si tant tellement bondés qu’ils ne prennent qu’un moitié des voyageurs en attente qui eux aussi vont terminer à pied.
Le plus rigolo - si tant est qu’on puisse trouver de l’humour dans ce parcours du con-battu - c’est que les petits messages annonçant la durée d’attente est deve-nue elle aussi complice de cette diabolisation des BUS. Ils annoncent maintenant la plupart du temps dans la case du haut : "temps d’attente : 150 mn" et en dessous : "ça vous fera les pieds". Je passe sur les "information indisponible : circulez, y a rien à voir !", "trafic tellement perturbé que c’est pas la peine d’espérer quoi que ce soit" et "prenez vos pieds, tas de feignants, vous irez plus vite".
Bien sûr, le côté bondé de ces bus avec usagers sur le toit ou accrochés aux portières ne s’est pas amélioré… Il serait illusoire d’imaginer que les choses puissent bouger puisque le but des BUS est d’être de plus en plus rentables, même si le ser-vice rendu n’est plus que mirage (et pas de chez Dassault, pouvez me croire !!).
Moralité, le matin, les voyageurs arrivent aussi fatigués qu’après une journée de travail, et le soir ils sont achevés, et rentrent dans leur foyer en regrettant de n’être pas de ceux qui ont la chance de recevoir au combat des blessures au phaser, d’être tailladés à l’épée ou brûlés au troisième degré lors d’une attaque au napalm….
C’est sûr, les transports en commun vont convertir toute une frange de la po-pulation klingonne, je veux parler des masos. Les autres vont plutôt s’acheter des voitures personnelles et tant pis pour les espoirs de la municipalité. Faut pas confon-dre Klingon et Klin-con !!
Quand à moi, je retourne à mon lit qui lui, n’est ni surpeuplé, ni en retard…
Et comme disait Khaless : "Y ferait pas une fixette sur les BUS, le gars ?"
Qapla’
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