Kisékilladanslkiki ?...
NuqneH !
Beaucoup se plaignent de voir les services des entreprises se dégrader. Les employés se fichent de plus en plus du service au client, sont de plus en plus désagréables, voire incompétents… Pourquoi, nous l’allons étudier.
« Le client est roi » était une devise sacrée il y a trente ans, montrant ainsi le dévouement marqué de la part du fournisseur de denrées ou de services envers son bénéficiaire. La politesse, l’empressement, la disponibilité étaient de mise dans chaque transaction commerciale.
Aujourd’hui, le client est toujours roi, mais roi des cons… Bien souvent victime du « C’est pas mon problème » si cher à nombre d’interlocuteurs, surtout au téléphone, c’est moins dangereux.
Les employés chargés de la relation avec la clientèle ont-ils donc tant régressé, face à la conscience professionnelle ? Probablement.
Mais on les y aide beaucoup.
En effet, quel avenir attend la plupart des employés d’entreprise ? Le licenciement économique pour un oui ou pour un non, même si le travail effectué était irréprochable. Les actionnaires veulent augmenter leur revenus, on licencie donc, et tant pis pour la casse !
Et quelle est la reconnaissance à laquelle est en droit de s’attendre le travailleur, de plus en plus soumis aux cadences du rendement, jusque dans le travail social. Absolument rien ! Que dalle ! Nib ! Que tchi ! Que pouic ! La bulle ! Une fois bien pressé, le travailleur-citron sera foutu à la poubelle sans plus de cérémonie…
Alors, peut-il se raccrocher au salaire de sa sueur ? Pas plus ! La plupart des salariés, une fois leur feuille de paye arrivée, n’ont que leurs économies pour pleurer, ce qui ne fait par lerche, une fois les impôts passés. « Tout augmente, ma bonne dame ! ». Oui, mais pas le niveau de vie…
Pas de carotte avec la sécurité de l’emploi, ni la reconnaissance, et encore moins la paye. A quoi ça sert que Dugland se décarcasse ? Il se dit que s’il ne se foule pas, ce ne sera pas pire pour lui. Son boulot est inintéressant dans bien des cas, il est surveillé comme un bagnard par les matons, et il ne reçoit qu’une aumône lui permettant de se taper du bifteck aux hormones à peine une fois par semaine…
Alors il craque ! Il ne se donne plus le moindre mal, s’enferme dans ses problèmes, se désintéresse des ennuis du client qui, s’il les rôles étaient inversés, agirait probablement de même. Et le client râle, il se plaint auprès de la direction qui, tant que les pépettes rentrent, se fiche pas mal de son image, qu’il redressera aisément avec une campagne de pub bien torchée… Et qui c’est qui l’a dans le quiqui ? C’est nous !
Heureusement que Morphée dispose d’un SAV aux petits oignons. M’en vas la rejoindre, la coquine !
Et comme disait Khaless : « Son SAV à lui, c’est encore moins que rien… »
Qapla’
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