Petites réflexions en forme de séries (11)
NuqneH !
Après notre (brève) incursion dans la BD, revenons à la télé. Cette semaine, je vous propose d’étudier le Cas "Lexx", série germano-anglo-canadienne atypique, souvent à la limite du non-sens, mettant en scènes des "antihéros" plus que trash pour la plupart…
Stanley Tweeddle, technicien de surface couard et souvent idiot ; Xev, esclave sexuelle ; Kaï, mort-vivant d’une race exterminée et "790", une tête de robot obsédée par le membre féminin du groupe, voilà la team déjantée qui préside à cette série qui évoluera beaucoup (et pas toujours en bien) au cours de ses 5 années de diffusion.
La France n’en diffusa que 3 saisons, et seulement sur le câble et Canal + crypté. Ce qui explique que la plupart d’entre vous n’en aient pas entendu parler !
Après un pilote assez osé, avec nus à gogo, tortures et moments gores, la série s’assagit, l’actrice principale change, l’histoire perd son côté "feuilletonnant" pour adopter un style plus classique pour une série.
Le scénario fait presque toujours montre d’une grande originalité, du moins dans les débuts, avec la lutte contre "His Divine Shadow", intelligemment traduit en Français par "Sa Divine Nécrose" un esprit multiple habitant un corps humain, et régnant sur la ligue des 20.000 planètes de l’Univers de Lumière ; puis dans son passage vers l’Univers des Ténèbres, qui se trouve être le nôtre.
Le Lexx est un vaisseau vivant et organique (à ne pas confondre avec Moya de Farscape), "vaisseau le plus puissant des deux univers", capable de détruire d’un clin d’œil des planètes entières…
Parmi les originalités de cette série, il faut noter l’épisode "Bridadoom", entièrement chanté dans le style des opéras britanniques de Gilbert et Sullivan, ce récit retraçant l’épopée des "Brunnen G", peuple disparu dont Kaï est le dernier "non-survivant".
Pour le reste, il faut reconnaître que les épisodes de la dernière saison sont assez faibles, même si certaines trouvailles sont amusantes, avec un président des USA totalement corrompu et incapable de penser à autre chose qu’au sexe, et les retrouvailles sous une forme humaine de différents aliens déjà rencontrés lors des saisons précédentes.
On décèle aisément une critique acerbe des USA, notamment du lobby des armes à feu et d’une présidence veule qui ne connaissait pas encore Obama…
Je vous quitte et vais maintenant au plumard, rêver des courbes de Xev…
Et comme disait Khaless : « Toujours aussi obsédé !… »
Qapla’
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