The Bondsman : La critique de la saison 1 de la série Prime Video

Date : 04 / 04 / 2025 à 16h00

Par : Olivier T.

Sources :

Unification

THE BONDSMAN

Date de diffusion : 03/04/2025
Plateforme de diffusion : Prime Video
Épisodes : 1.01 à 1.08
Créée par : Grainger David
Showrunner : Erik Oleson
Interprètes : Kevin Bacon, Jennifer Nettles, Damon Herriman

Le chasseur de primes, Hub Halloran, revient d’entre les morts. Il découvre que son ancien travail a maintenant pris une tournure démoniaque.

LA CRITIQUE

Dès les premières minutes du premier épisode, on sent que tout est là pour passer un bon moment, avec une scène d’ouverture que ne renierait pas par exemple Esprits Criminels dans l’ambiance, dans la réalisation et dans la musique.

Le personnage de Hub Halloran, interprété par le tout de suite captivant et drôle Kevin Bacon, est efficace, mais sa dernière intervention tourne mal, et voici notre agent mystérieusement ressuscité, un peu comme un zombie à la voix rauque. Il faudra bien, qu’à l’avenir, il envisage sa nouvelle vie sous un autre visage. Ce qui ne semble pas le déranger, dès le début, en se lançant, sine die, dans une suite d’aventures fantastiques, alors qu’il passe devant le cimetière et qu’un corbeau (symbole de la mort) semble ne pas trop savoir comment notre homme a échappé à celle-ci. Il sera dorénavant encore plus expéditif, mais son ex, son fils et sa mère lui donneront aussi du fil à retordre.

Bien entendu, on pense immédiatement à RIPD : Brigade fantôme (film de 2013 dans lequel Kevin Bacon avait un rôle important), mais The Bondsman est bien plus que ça. On pourrait tout autant vite évoquer Salem, Evil Dead, les aventures de l’âge d’or du Pulp en BD, voire des teen serials de genre (Buffy, Supernatural).

Le rythme a aussi une importance, car nous sommes là dans une série très punchy, qui ne s’encombre pas des parlotes inutiles ou philosophiques, et en faisant rentrer chaque épisode en 26 minutes pleines de jus, de sang, de tripes et de surprises drôles et horrifiantes à la fois, le tout sous une injection de musique country.

Parfaitement réalisée et interprétée, la série The Bondsman, produite par Blumhouse, est la bonne surprise à laquelle on ne s’attendait pas vraiment. Elle ne s’encombre pas du superflu et rentre efficacement dans le vif du sujet, comme le montre très bien le premier épisode, de la première à la dernière minute, alors qu’on expose la nouvelle mission de notre chasseur de primes d’un nouveau genre.

Le reste de la série ne se dédie jamais de son style (la victime du diable "monster of the week" à chaque épisode), avec une trame de fond qui tourne autour de son antagonisme qui monte en puissance jusqu’au feu d’artifice final, le tout sous l’écriture experte d’Erik Oleson (Daredevil, Le Maître du Haut Château).