Petites réflexions en forme de séries (2)
NuqneH !
Après avoir étudié Star Trek, penchons-nous maintenant sur une autre série de S.-F. passionnante : je veux parler de Stargate Universe. Série non pas, comme d’aucuns l’ont prétendu, copiée sur Voyager ou je ne sais quoi, mais bel et bien innovante et pleine d’inventivité !
Troisième opus de la célèbre série Stargate, Stargate Universe se démarque de ses sœurs ainées par un ton nettement plus noir, plus réaliste. L’humour de R. D. Anderson – qui ne nuisait aucunement à la narration des autres séries – se fait bien plus rare cette fois-ci où Richard Anderson n’apparaît que très peu.
Pas de véritable héros nettement positif dans ce voyage sans fin d’un vaisseau étranger squatté involontairement par deux équipes dont la cohabitation ne se fait pas sans problèmes…
D’un côté un scientifique qui semble capable de sacrifier tout et tous à sa soif de savoir, d’un autre un militaire assez ouvert, mais incapable de voir l’intérêt de la science, surtout lorsque celle-ci est "kidnappée" par un "ultra" insensible – ou qui semble du moins l’être !
On comprendra peu à peu que ces deux caractères sont bien plus en nuances qu’on ne l’aurait cru de prime abord. Les blessures du passé expliqueront et teinteront de façon différente les actions des deux antagonistes, au fil des épisodes...
Et les deux communautés militaires et civiles, à la suite de leurs leaders vont survivre tant bien que mal cette promiscuité forcée grâce à l’union tout aussi obligée que nécessite la lutte contre ce vaisseau qui ne se révèle "domesticable" qu’à partir de la deuxième et – hélas – dernière saison…
On découvre grâce à ce périple un peu mieux les Anciens, base fondamentale de toute la saga Stargate et on regrette amèrement de ne pas en savoir plus du fait de l’annulation bien trop rapide de la série.
Tant dans le décor de cet engin spatial inconnu de l’humanité que dans les buts cachés de ce voyage, on est sans cesse confronté à l’inconnu avec ce qu’il titille dans notre imagination. Et le décor du vaisseau, avec son côté obscur (rien à voir avec Star Wars) rajoute au mystère et au dépaysement…
Voici donc une autre de ces séries réellement bien construites, dont l’écriture marque une réelle maturité de par la recherche de construction des personnages. Car il me semble bien finalement que les meilleures histoires ne peuvent donner leur pleine mesure qu’avec des protagonistes riches de sentiments, contradictions, blessures ainsi que leurs interactions les plus complexes.
C’est à moi maintenant de partir dans mon vaisseau de draps et d’oreillers, vers un inconnu de rêves fabuleux. Puissent les Anciens me bercer de leurs doux souvenirs…
Et comme disait Khaless : « S’il pouvait ne pas en revenir… »
Qapla’
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