Jusqu’au bout du monde : La critique
JUSQU’AU BOUT DU MONDE
Date de sortie : 01/05/2024
Titre original : The Dead Don’t Hurt
Durée du film : 2 h 09
Réalisateur : Viggo Mortensen
Scénariste : Viggo Mortensen
Interprètes : Vicky Krieps, Viggo Mortensen, Solly McLeod, Garret Dillahunt, W. Earl Brown, Danny Huston, Shane Graham
LA CRITIQUE
Jusqu’au bout du monde est un très beau film se déroulant dans les années 1860 aux États-Unis et montrant une magnifique histoire d’amour.
Le scénario du réalisateur Viggo Mortensen, qui interprète aussi le personnage principal et compose la musique du long métrage, tourne autour d’un homme, qui après s’être installé dans un endroit peu fréquenté, va s’engager pendant la guerre de sécession, laissant sa femme gérer ses propres affaires.
Le film de Viggo Mortensen est le magnifique portrait de deux individus se trouvant confrontés aux aléas de la vie et devant apprendre à se redécouvrir après que la guerre les ait séparés.
L’œuvre se déroule dans de superbes paysages et bénéficie d’une reconstitution soignée de l’époque grâce aux beaux décors de Carol Spier et aux costumes d’Anne Dixon. La photographie de Marcel Zyskind aide beaucoup à se projeter au cœur de cette période tumultueuse où la vie n’avait parfois pas une grande valeur.
Viggo Mortensen est remarquable en homme voulant bien faire. Vicky Krieps est formidable en femme indépendante. Le duo forme un couple attachant dont on découvre à la fois le passé par des flashbacks bien amenés et le présent alors qu’ils doivent se retrouver après les péripéties d’une vie compliquée.
Danny Huston est superbe en maire de la ville où habitent les personnages principaux. Garret Dillahunt est intéressant en riche propriétaire. Et Solly McLeod est fort bon en fils de celui-ci. Le reste des acteurs est très bien trouvé et offrent des personnages diversifiés qui ont parfois leur importance dans l’histoire qui est contée.
Le long métrage diffère des westerns classiques et préfère se concentrer sur ses deux personnages principaux. Il ne propose pas forcément la narration attendue, ce qui apporte une véritable fraîcheur à ce type d’œuvre. De plus, il fait réfléchir sur les notions de couple et de famille en offrant un duo attachant qui ne rentre pas forcément dans les normes attendues.
Jusqu’au bout du monde est un très beau film laissant parfois la place à des passages contemplatifs pour mieux permettre de s’immerger dans une période troublée et violente dans laquelle un couple se construit une bulle de paix mise à mal par les vicissitudes de la vie. Avec cette histoire touchante, une réalisation d’une grande beauté et une interprétation impeccable, on passe un très bon moment de divertissement.
Émouvant et puissant.
SYNOPSIS
L’Ouest américain, dans les années 1860. Après avoir fait la rencontre de Holger Olsen, immigré d’origine danoise, Vivienne Le Coudy, jeune femme résolument indépendante, accepte de le suivre dans le Nevada, pour vivre avec lui. Mais lorsque la guerre de Sécession éclate, Olsen décide de s’engager et Vivienne se retrouve seule. Elle doit désormais affronter Rudolph Schiller, le maire corrompu de la ville, et Alfred Jeffries, important propriétaire terrien. Il lui faut surtout résister aux avances plus qu’insistantes de Weston, le fils brutal et imprévisible d’Alfred. Quand Olsen rentre du front, Vivienne et lui ne sont plus les mêmes. Ils doivent réapprendre à se connaître pour s’accepter tels qu’ils sont devenus…
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE
Photographie : Marcel Zyskind
Montage : Peder Pedersen
Musique : Viggo Mortensen
Costumes : Anne Dixon
Décors : Carol Spier
Producteur : Viggo Mortensen, Regina Garcia Solórzano, Jeremy Thomas pour Recorded Picture Company (RPC), Perceval Pictures, Talipot Studio
Distributeur : Metropolitan FilmExport
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