L’humanité orpheline...
NuqneH !
J’ai beau vouloir souvent – toujours – déconner, il y a des fois où je ne peux m’empêcher d’être sérieux… Aujourd’hui entre autre, où nous a quittés un Homme, avec un grand "H"…
Bien sûr, petits malins, vous avez deviné que je voulais rendre un hommage à Nelson Mandela, parti rejoindre Gandhi, Luther King et bien d’autres.
Mais je ne veux pas m’arrêter à lui. Je ne veux pas l’isoler des autres, de ceux qui sont le germe de la Terre, la quintessence de l’Homme (et quand je dis l’Homme, j’embrasse toutes les femmes, comme disait Guitry) dans ce qu’il a de plus beau, de plus admirable…
Mandela n’est qu’un parmi tant d’autres – ce qui ne réduit pas sa valeur -, successeur de ceux que j’ai déjà cités, et de St François d’Assise, St Vincent de Paul, Mère Térésa, Sœur Emmanuelle, et tant d’autres que nous ne connaissons pas, Chrétiens, Musulmans, Juifs, déistes, athées…
Car ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas connus qu’ils n’élèvent pas l’Humanité par leur bonté, leur force, leur Amour de l’autre (même des ennemis !!). Existent des milliers de personnes dont les efforts pour être de vrais Humains permettent de nier la haine et la violence si souvent mise en exergue par les médias lors des guerres, attentats, crimes…
En tant que Klingon, lors de mon premier contact avec les terriens, j’ai cru que vous étiez plus féroces que nous, mais sans l’honneur, le sens de la justice et de la beauté qui nous permettent de nous regarder dans la glace sans nous cracher dessus. Puis j’ai rencontré des humains pétris d’amour, de tendresse, de volonté d’aider gratuitement. Alors j’ai révisé mon jugement. Oublié les tyrans, les escrocs, les assassins, les tueurs, j’ai découvert la beauté de l’Humanité…
Elle est comme le ruisseau d’eau pure qui serpente sous les feuillages. On ne l’aperçoit que si l’on écarquille bien les yeux, que l’on accepte d’aller en quête de ce que l’on veut découvrir. On écarte les branches, on hésite un pied dans la terre mouillée et l’on entend le doux bruissement de l’onde qui appelle à la chercher plus loin.
Et la récompense est là, dans sa fraîcheur, dans son lit qui se voit au travers de l’au qui roule tranquillement les cailloux. La chaleur d’un sourire, la douceur d’une parole consolante, le baume d’un soutien…
Pas spectaculaire ni tape-à-l’œil, mais ferme dans sa réalité, pérenne…
Je vais maintenant me coucher en pensant à tous ceux qui m’ont aidé dans ma vie et m’ont fait croire en l’Humanité…
Et comme disait Khaless : « La meilleure aide qu’il pourrait nous offrir, c’est de disparaître, mais bon… »
Qapla’
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