FIBD 2025 : Kamome Shirahama, la magie de l’Atelier des Sorciers a enchanté Angoulême
L’Atelier des Sorciers est un manga de fantasy qui rencontre un grand succès. Sa créatrice, Kamome Shirahama, était au festival d’Angoulême où son travail a été présenté.
L’exposition intitulée L’Atelier des Sorciers, la plume enchantée de Kamome Shirahama a connu un très grand succès. La file d’attente pour entrée s’étendait dans la rue d’après. Des nocturnes, sur réservation ont aussi été organisées et prises d’assaut. L’exposition présentait une centaine d’originaux classé par thèmatique. Elle se déroulait dans le cadre d’un bâtiment du 16ième siècle rappelant un peu le côté donjon et mettant en avant le côté magique de l’univers la mangaka. Les visiteurs ont pu être séduits par le trait précis et ravissant des dessins.
La mangaka a donné une masterclass au théâtre dAngoulême. Cependant, tenant à préserver son anonymat, elle s’est présentée sur scène avec un chapeau de magicienne cachant savamment son visage. Ella a néanmoins répondu avec franchise à toutes les questions posées.
Kamome Shirahama dessine depuis son plus jeune âge. Elle s’est toujours passionnée pour les dessins d’animaux et de bâtiments. Très tôt, elle a imaginé des objets. Elle a par la suite fait des études de design. Elle élabore les tenues des personnages avec minutie. Elle est passionnée par la mode.
Elle est très rapide pour le dessin. En un mois, elle a entre 18 et 32 planches à rendre. Le travail le plus long est la création de l’histoire et la mise en scène. Le dessin, dans le cas de 32 pages, ne lui prendra que 10 jours. Elle est entourée d’assistants qui l’aide au dessin quelques jours par mois. Ils s’occupent de détails dans les décors et des aplats de noirs.
Elle travaille toujours à l’encre et à la plume sur papier. Elle ne souhaite pas passer au numérique pour une raison peu commune. En analogique, les reprises sont difficiles et à un moment, il faut laisser l’œuvre avec ses défauts. Tandis que le numérique permet des retouches à l’infini et elle a peur de ne pas savoir s’arrêter.
Elle lit beaucoup et regarde beaucoup de films notamment de science-fiction et fantastique. Côté manga, elle apprécie particulièrement Magnus of the Library et Luca.
Elle a écrit l’Atelier des Sorciers comme un parcours initiatique. Elle y décrit des enfants qui apprennent et à qui on donne la possibilité d’apprendre. La personnalité des personnages s’écrit au fur et à mesure. C’est à travers leurs échanges et leur parcours qu’elle évolue. Tout n’était pas déterminé par avance.
Elle était très heureuse qu’il y ait autant de monde venue la rencontrer et va continuer à partager sa passion du dessin et de la création avec son public.
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