Severance : Critique 2.03 Qui est vivante ?
SEVERANCE
Date de diffusion : 24/01/2028 Episode : 2.03 Qui est vivante ? Plateforme de diffusion : Apple TV+ Réalisateurs : Ben Stiller ; Sam Donovan ; Uta Briesewitz ; Jessica Lee Gagné Showrunner : Dan Erickson Interprètes : Adam Scott ; Zach Cherry ; Britt Lower ; Tramell Tillman ; Jen Tullock ; Dichen Lachman ; Michael Chernus ; John Turturro ; Christopher Walken ; Patricia Arquette
LA CRITIQUE
Il va être complexe de chroniquer cette série semaine après semaine. L’intrigue commence à être tellement étendue, le mystère complètement brumeux, que faire le point à l’instant t ne semble pas être la manière la plus appropriée d’aborder Severance. Même si tout de même pousser la réflexion sur le pourquoi du comment fait partie intégrante du jeu autour d’une telle œuvre.
Que ce soit d’un côté ou de l’autre des murs de Lumon Industries, l’histoire avance, les personnages évoluent et surtout, la résistance s’organise. Mark, le premier, qui voit sa volonté de retrouver sa femme apparaître. Sans avoir aucune certitude, il sait que les révélations de son "intérieur" ne sont pas anodines. Son alter ego continue lui aussi chez Lumon à chercher cette femme. Une quête va le mener service des mammifères, véritable ferme à ciel ouvert en sous-sol. Un espace rempli d’absurde qui permet de glisser des problématiques politiques sous-jacentes très intelligemment.
Chaque membre du bureau du raffinement des données va avoir du grain à moudre. Dylan G va donner lieu à un moment marquant, plein de mignonnerie mêlée de bizarrerie, dans lequel il va rencontrer la femme de son "outie". Pour lui c’est une inconnue, pour elle une redécouverte de son amour. Une scène poignante marquant toute la complexité morale de la pratique de la dissociation, ainsi que la réalité souvent précaire, économiquement comme humainement, de ceux qui font ce choix.
Madame Solveig semble quant à elle devenir l’ennemi de l’intérieur. Elle veut faire plier une Helena Eagan de plus en plus terrifiante et qui paraît de moins en moins dissocié. Derrière la caméra, Ben Stiller reprend son rôle pour le meilleur. La découpe est chirurgicale, la mise en scène implacable.
Severance maintient son excellence. Toujours pas une once de déception à l’horizon.
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