The Kong Crew : La critique de Central Dark
THE KONG CREW T.3 CENTRAL DARK
Date de sortie : 15/11/2024
Éditeur : Ankama
Auteurs : Eric Hérenguel
Dessin : Eric Hérenguel
ISBN : 9791033517276
Nombre de Pages : 96
Prix : 17,90 euros
DESCRIPTION
"Il semblerait que les efforts de Betty pour lever des fonds et sauver Spit le teckel vont enfin payer. Pendant ce temps, Virgil est toujours inconscient et prisonnier des Amazones alors que Jonas et Irvin tentent de percer le secret des mutations des dinosaures sur les toits de Manhattan Jungle..."
LA CRITIQUE
King Kong a remporté sa bataille contre les biplans au sommet de l’Empire State Building. Avec ce "What if", simple mais particulièrement parlant, d’une scène emblématique de la pop culture, l’auteur, Eric Hérenguel, nous peint un monde bien différent, où Kong a fait de New York son territoire.
Nous sommes en 1947, 14 ans après la victoire de Kong sur l’armée américaine. L’île de Manhattan a été évacuée et est désormais une zone interdite, défendue par des pilotes de l’escadron d’élite, faisant de cet endroit un no man’s land florissant qui a vite pris des allures de jungle, avec une faune et une flore dignent d’un monde perdu.
Le singe géant (celui des premiers films, pas la super version s’opposant à Godzilla) est loin d’occuper seul la zone, des dinosaures, des bêtes préhistoriques, des amazones, et toute sortes de petites bestioles sont autant de dangers pour ceux qui s’y aventurent.
Or, depuis le premier tome, Virgil, qui accompagnait l’escadrille, s’est écrasé et doit survivre, sous la coupe d’une reine toute puissante. Pire selon beaucoup, son chien, un petit teckel curieux et chanceux doit se débrouiller seul dans ce gigantesque terrain de jeu. L’impétueuse Betty Pearl, une infirmière de la base aérienne, mobilise l’opinion public et les pouvoirs en présence pour les sauver.
Inutile de chercher de la profondeur dans The Kong Crew mais plutôt de l’action et de l’humour, une fenêtre hors du temps où l’on suit ces trois personnages dans leurs arcs narratifs distincts. Et un peu comme Robert Lamoureux dans La chasse au canard, on s’écrit :
Et pendant ce temps là, le chien était toujours vivant...
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