Reacher : La critique des premiers épisodes de la saison 3
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REACHER
Date de diffusion : 20/02/2025
Plate-forme de diffusion : Prime Video
Épisodes : 3.01, Persuader - 3.02, Truckin’ - 3.03, Number 2 with a Bullet
Réalisateurs : Sam Hill, Gary Fleder
Scénaristes : Scott Sullivan, Penny Cox, Cait Duffy
Interprètes : Alan Ritchson, Maria Sten, Olivier Richters, Johnny Berchtold, Donald Sales, Anthony Michael Hall, Sonya Cassidy, Daniel David Stewart, Roberto Montesinos, Ronnie Rowe, Brian Tee
LA CRITIQUE
Après une saison 2 bien moins réussie que la première, Reacher nous revient sur Prime Video pour une troisième qu’on n’a pas vu arriver. La série télévisée de Nick Santora adapte cette fois-ci le roman Ne pardonne jamais, toujours issue de la série littéraire Jack Reacher de Lee Child. Voilà donc notre ancien Commandant de la Police Militaire (Alan Ritchson) qui tente de démanteler un traffic de drogue. Comment me direz-vous ? Évidemment, ce qui fait de Jack Reacher ce qu’il est, c’est qu’il est toujours au mauvais endroit au mauvais moment. En train de donner quelques petits conseils à un jeune délinquant - comme il sait si bien le faire, il tombe sur celui qu’il pensait ne plus jamais croiser dans sa vie : un homme qu’il pensait avoir tué il y a bien longtemps. Et évidemment, trop curieux pour laisser tomber, il lancera lui-même la pierre qui va lui retomber sur la tête.
La saison 3 de Reacher commence d’une manière bien étrange. On ne retrouve pas notre héros titulaire dans la situation à laquelle on s’attend, ce qui provoque immédiatement chez le téléspectateur un certain questionnement légitime. Ceux qui connaissent le bonhomme savent qui il est, et le voir faire ce qu’il fait au début du premier épisode saute paraît tellement improbable, qu’on se dit qu’il y a forcément un truc, et que ce qu’on voit à l’écran, n’est que l’arbre qui cache la forêt. Et il est là tout l’intérêt de ce début de saison : qu’est-ce qu’il y a derrière cet arbre (à part un géant hollandais de plus de 2,18 m) ?
En sauvant un frêle et jeune étudiant dans une toute petite ville universitaire, Jack fait la rencontre d’un homme d’une richesse insoupçonnée, avec le bras très très long, et on ne peut pas s’imaginer que le gars est quelqu’un de bien. Ce dernier est d’ailleurs joué par un impressionnant et incroyable Anthony Michael Hall, d’une froideur et d’une justesse saisissantes. La narration de Santora et de ses équipes de scénaristes fait le reste et donne ce qu’il faut en indices et en intrigues pour captiver le public. L’enquête de Jack suit son cours avec précision et parcimonie.
Ce début de saison paraît être d’une facture correcte. Sans pour autant tomber dans un enthousiasme transi, on se dit qu’il a quelque chose de déstabilisant : le Jack Reacher de Prime Video perd un peu de sa superbe par rapport à celui des pages de Child. Dans les romans, le personnage se retrouve toujours dans des situations qu’il n’a pas provoqué, mais porté par son instinct et son intransigeance face à l’injustice, il se retrouve dedans jusqu’au cou. On avait déjà fait ce reproche à la saison 2 de la série, et les équipes de Santora récidivent : où est passé le Jack Reacher qui aide les petits (une mère de famille célibataire, un troufion de première classe ou quelque chose comme ça) face à une machination bien plus grande ?
Les trois premiers épisodes de Reacher 3 sont néanmoins divertissants à regarder. Ils font le boulot : donner envie aux abonnés de Prime Video de revenir dans les prochaines semaines pour savoir où cette histoire va nous mener. Affaire à suivre, donc...
NOTE EPISODES
BANDE ANNONCE
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