Happy Face : La véritable histoire du tueur en série

Date : 29 / 01 / 2025 à 00h00
Sources :

Unification


La série Happy Face sortira le 20 mars sur Paramount+. Elle suit l’histoire de la découverte par une jeune femme de la double vie meurtrière de son père.

Toute l’histoire relate en fait une histoire vraie, largement documentée aux USA.

Keith Hunter Jesperson est né au Canada, et son enfance fut marquée par la violence de son père alcoolique. Il subissait les moqueries des gens, à cause de son allure dégingandée, provoquée par une taille trop importante pour son âge.
C’est donc très jeune qu’il suivit la ligne de conduite d’un bon nombre de tueurs en série, à savoir, la torture d’animaux, puis même des tentatives de meurtre sur deux de ses harceleurs.
Malgré tout, il obtient ses premiers diplômes, se marie et a des enfants. Il divorce ensuite et suit son rêve, devenir policier dans la Gendarmerie royale du Canada. Sa carrière naissante est stoppée nette par une blessure, et il doit se replier sur sa première activité, la conduite de camion.

Il tuera alors sans relâche sur les routes des USA qu’il arpente tout au long des années de sa folle fuite en avant. Il étranglait le plus souvent ses victimes, trouvées parmi les prostituées ou les SDF, pour retrouver la sensation qu’il éprouvait alors qu’il utilisait la même technique pour tuer les animaux lorsqu’il était enfant.

Or, très vite, alors que le meurtre de sa première victime fut avoué par une autre personne, il décide d’attirer l’attention des médias en leur écrivant des lettres et en signant d’un smiley. Vite surnommé The Happy Face Killer (ou tueur au smiley), Keith Hunter Jesperson a été arrêté depuis. À son jugement, sur les 185 victimes qu’il dit avoir tuées, il ne fut condamné que pour 8 d’entre elles, à la prison à perpétuité.

Keith Jesperson est un donc l’exemple type du profil du serial killer repris souvent dans les films et les séries, nous retrouvons son enfance marquée par la violence, les tortures d’animaux et le harcèlement, l’intérêt pour les forces de l’ordre afin de tenter de reprendre le contrôle sur sa vie, puis, suite à son échec, une succession de crimes sans fins, et une communication cryptique avec les médias.

Pour terminer le portrait peu flatteur de l’individu, il faut aussi aborder sa tendance à l’affabulation, au jeu avec les enquêteurs, voire à la mégalomanie. En effet, on ne sait pas si le chiffre de 185 victimes qu’il annonce a une commune mesure avec ses véritables actes. Combien d’autres y en a-t-il vraiment ?

Dans le monde télévisé, on aborda souvent le cas de ce tueur en série. Trois tueurs de la série Esprits criminels en furent inspirés (Nathan Tubbs dans la saison 3, Wade Hatchett dans la saison 5, et Charles Beauchamp dans la saison 6), et de nombreux reportages à la télé expliquèrent toute l’affaire. Un téléfilm, Happy Face Killer, avec David Arquette et Gloria Reuben, fut même produit en 2014. Et parce que nous sommes français, parlons de l’émission radio Hondelatte Raconte sur Europe 1, que vous pouvez écouter en intégralité plus bas.

Plus intéressant, l’histoire fut encore plus médiatisée quand la fille de Keith Jesperson apparue dans des émissions de télévision pour raconter son histoire, chez Dr. Phil notamment (et dans d’autres émissions produites par Oprah Winfrey), et c’est ce biais narratif que choisit d’explorer la série télé à venir sur Paramount+. Raconter l’histoire par les yeux de sa fille, Melissa (interprétée par Annaleigh Ashford, vue dans American Crime Story, Masters of Sex, B positive ou encore The Undoing). Dennis Quaid, y tient le rôle plus vrai que nature, derrière ses épaisses lunettes, du tristement célèbre tueur en série.




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