Wolf Man : La critique

Date : 15 / 01 / 2025 à 09h00
Sources :

Unification


WOLF MAN

- Date de sortie : 15/01/2025
- Titre original : Wolf Man
- Durée du film : 1 h 43
- Réalisateur : Leigh Whannell
- Scénariste : Leigh Whannell, Corbett Tuck, Lauren Schuker Blum, Rebecca Angelo
- Interprètes : Christopher Abbott, Julia Garner, Matilda Firth, Sam Jaeger, Ben Prendergast, Benedict Hardie, Milo Cawthorne, Beatriz Romilly

LA CRITIQUE

À la mort de son père, un homme qui avait coupé les ponts avec lui, il y a une trentaine d’années, renoue avec le souvenir et décide de se rendre dans la maison familiale avec sa femme et sa fille. Cette maison est située dans les bois où rode une inquiétante créature.

Wolf Man s’attaque à un mythe essentiel du cinéma fantastique, vue et revu : le loup-garou. Avec un thème aussi iconique, les spectateurs sont en droit de s’attendre à un film innovant. Or, il n’en est rien. Wolfman reste très classique, il déroule une histoire dont les principaux moments clés sont totalement prévisibles.

Côté visuel et réalisation, le film offre des scènes de transformation originales Le spectateur est invité à se mettre à la place du loup-garou et à percevoir l’environnement tel que le personnage le perçoit. Quelques scènes gores parsèment le film mais sans doute pas assez pour les amateurs du genre.

Le film va explorer les liens au sein de la famille. Celle-ci se compose d’un homme en conflit avec son père décédé, de sa femme accaparée par son travail et de leur fille.

La transformation en loup-garou, en monstre est au cœur du sujet. Comment l’humanité du personnage se perd peu à peu malgré une résistance très forte due à son amour pour sa famille et jusqu’où la confiance peut aller.

Wolf Man est un film sans grande originalité qui déroule une histoire convenue autour d’un grand mythe.

G

Wolf Man est un film exploitant le mythe du loup-garou, mais ne trouvant jamais vraiment son rythme.

Le scénario du réalisateur Leigh Whannell et de Corbett Tuck, Lauren Schuker Blum et Rebecca Angelo, tourne autour d’un homme qui, après avoir appris que son père était déclaré mort, décide de retourner dans sa ferme familiale, perdue dans les bois, avec sa famille pour y passer quelques temps. Mais ces derniers se font agresser par une étrange créature et vont se retrouve face à l’horreur, alors qu’ils se retranchent dans la maison.

Le film de Leigh Whannell est très prévisible et n’offre pas vraiment de moments marquants. Si certains éléments, comme la vision des choses perçues par le loup-garou, permettant de se glisser dans sa peau, est très bien faite, elle a déjà été utilisée par ailleurs et la répétition de ce passage n’apporte pas grand-chose de plus au récit.

Le récit intimiste se centre sur une famille dysfonctionnelle se ressoudant face à l’adversité. Le traitement de la figure paternelle est au cœur de l’histoire et celui-ci est intéressant, bien que ne sortant pas des sentiers déjà arpentés.

Le long métrage se laisse voir facilement. Mais son manque de tensions réellement horrifiques et de séquences anxiogènes risque vraiment de décevoir les amateurs d’horreur. Bien que la dimension psychologique soit travaillée, celle-ci ne suffit pas à pallier un récit plutôt plat porté par une réalisation très conventionnelle.

Les séquences de transformation sont bien faites. Néanmoins, dans ce domaine, des œuvres parfois anciennes, comme celle qui ont révolutionnée ce sous-genre horrifique en 1981, Le loup-garou de Londres de John Landis et Hurlements de Joe Dante sont bien plus impressionnantes et restent bien en mémoire après leur visionnage.

Au niveau de la prestation, Christopher Abbott est très sympathique en père aimant, prêt à tout pour sauver sa famille. Julia Garner est intéressante en épouse n’ayant pas froid aux yeux. Matilda Firth est touchante en jeune fille se retrouvant en plein drame.

La belle photographie de Stefan Duscio capte parfaitement la magnifique nature environnante qui a une grande importance au sein du récit. Cette dernière offre un vrai contraste avec la maison où se déroule une partie de l’intrigue. La forêt propose des grands espaces où tout peut se passer, ce qui est l’opposé d’un lieu offrant un cocon pour des personnes y habitant. Un endroit pouvant aussi se révéler bien plus périlleux que les grands espaces quand le danger se retrouve enfermé avec les protagonistes.

Wolf Man est un film moyen qui fait plaisir à l’amatrice de loups-garous, celui-ci se faisant rare sur les écrans, tout en n’apportant pas grand-chose de plus à ce sous-genre horrifique. Avec son histoire plutôt classique, sa réalisation offrant quelques passages sympathiques et son casting qui tient la route, l’œuvre se laisse voir sans marquer durablement l’esprit.

Propre et peu effrayant.

IA

SYNOPSIS

Et si l’être que vous aimez se transformait en une créature à peine reconnaissable ? Père de famille vivant à San Francisco, Blake hérite de sa maison d’enfance, une vieille ferme située au fin fond de l’Oregon, lorsque son père disparaît et qu’il est considéré comme mort par les autorités. Alors que son couple bat de l’aile, Blake convainc sa femme Charlotte de changer d’air et d’aller vivre dans sa maison de l’Oregon avec leur petite fille Ginger. Mais lorsque Blake, Charlotte et leur fille arrivent près de la ferme, ils sont attaqués, en pleine nuit, par un animal invisible : tentant de prendre la fuite, ils se barricadent à l’intérieur de la maison pour se protéger contre la bête qui rôde, aux aguets. Mais au fil de la nuit, Blake commence à se métamorphoser en une créature méconnaissable…

BANDE ANNONCE


FICHE TECHNIQUE

- Photographie : Stefan Duscio
- Montage : Andy Canny
- Musique : Benjamin Wallfisch
- Costumes : Sarah Voon
- Décors : Ruby Mathers
- Producteur : Jason Blum pour Blumhouse Productions, Universal Pictures
- Distributeur : Universal Pictures International France

LIENS

- SITE OFFICIEL
- ALLOCINÉ
- IMDB

GALERIE PHOTOS

Wolf Man



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