Survival - Aparecida Prison : La critique
SURVIVAL
APARECIDA PRISON
Date de sortie : 23/10/2024
Éditeur : Éditions Soleil
Scénario : Christophe Bec
Dessin : Mirko Colak &
ISBN : 978-2302104457
Nombre de Pages : 64
Prix : 16,50 euros
DESCRIPTION
Une série consacrée à la survie dans des contextes extrêmes.
Bienvenue dans la prison la plus violente du Brésil où sont enfermés les criminels les plus dangereux du pays. Affrontements entre bandes rivales sont le quotidien des matons qui tentent d’y faire régner un semblant de loi. Des membres de la commission humanitaire vont se retrouver piégés et menacés par des émeutiers assoiffés de sang, que seul un flic infiltré pourra peut-être contrer...
LA CRITIQUE
Entrer dans la prison d’Aparecida au Brésil, c’est un peu comme entrer dans l’enfer de la jungle sans boussole et sans eau. C’est quasi impossible d’en ressortir vivant. Marcus Anderson va l’apprendre à ses dépens. Jeune homme issu des favelas, il est doué pour le foot, et le match à venir contre les matons pourrait être sa chance de briller. Arrivé en même temps que lui, l’ancien directeur de la police militaire n’aura pas droit au même traitement de faveur.
Aparecida Prison est le second tome de la série concept de Christophe Be pour Soleil Prod. Warm Springs, le premier tome, nous avait plongé dans une course poursuite en pleine montagne. Ce second tome, nous plonge dans l’enfer d’une prison de haute sécurité... au Brésil. Là aussi, l’objectif est de survivre. Alors qu’on pouvait penser qu’Aparecida Prison serait une nouvelle version de Prison Break, il se trouve que le récit est une intrigue servie par Christophe Bec, est bien plus complexe que cela. Il ne s’agit pas uniquement de trouver comment s’échapper de la prison, les histoires sont nombreuses et plus complexes que cela. Bec arrive à nous faire frissonner car rien n’est jamais acquis dans ce genre de récit et pour personne.
Bec traite de sujets difficiles inhérents à ce genre de prisons comme les guerres des gangs, les trafics, la violence entre les prisonniers, les matons qui tentent d’endiguer cette violence, le directeur opportuniste, un flic sous couverture, un match de foot important, des enquêteurs du gouvernement, venus faire un audit de la prison. C’est très sombre, ultra violent, mais aussi ultra maitrisé. Les dessins sont très réalistes et donnent véritablement vie à ces déchaînements de violence. Mirko Colak se charge de cette mise en image pour la première partie, et Diego Bonesso, pour la seconde. Inutile de dire que sans savoir, on ne voit pas vraiment de différence de style et cela ne perturbe pas du tout la lecture.
ET FINALEMENT
Finalement, ce nouveau tome de Survival, écrit par Christophe Bec est aussi intense qu’il est rythmé. Violent et sanglant tout le long, ce récit est totalement indépendant du premier et les deux n’ont en commun que la survie à une situation extrême. On passe de l’air pur de la montagne à l’air vicié de la prison. Alors, que nous réservera la suite, que nous attendons avec impatience.
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