Louise Violet : La critique express
LOUISE VIOLET
Film de 1h48, de Eric Besnard, avec Alexandra Lamy, Grégory Gadebois, Jérôme Kircher.
Sortie le 06/11/2024
1889. Envoyée dans un village de la campagne française, l’institutrice Louise Violet doit y imposer l’école de la République (gratuite, obligatoire et laïque). Une mission qui ne la rend populaire ni auprès des enfants… ni auprès des parents.
Deux mondes se télescopent, un monde fermier, terre-à-terre et pratique, et un monde plus idéaliste, plus intellectuel. Mais les paysans n’y sont pas des bouseux infâmes qu’il faut éduquer de force, mais plutôt des gens qu’il faut convaincre.
À travers une œuvre écolière, comme il y a en a beaucoup d’excellentes en France (Le Petit Chose, Les Choristes, L’École buissonnière de 1948...) c’est aussi l’amour de la France profonde que l’on nous montre, à travers les paysages, mais aussi l’attachant ours mal léché de Joseph (incarné par l’excellent Grégory Gadebois).
La professeure d’Alexandra Lamy n’est pas en reste évidemment, et apporte même un petit côté Mary Poppins à son personnage plein de volonté, et de complexité.
C’est surtout le cinéma à l’ancienne (au sens noble du terme) qui est convoqué ici. Sans tension, mais avec du sens, Louise Violet nous parle à l’âme et aux souvenirs d’antan.
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