Bides et Châtiments : La critique du guide des navets et des nanars
BIDES ET CHÂTIMENTS
Date de sortie : 04/09/2024
Éditeur : Ynnis
Auteur : Kevin Collette
ISBN : 978-2-37697-433-8
Nombre de Pages : 160
Prix : 35 euros
DESCRIPTION
"Au temps de La Guerre des Étoiles, Waterworld, Catwoman, Howard the Duck… Il y a les mauvais films qui n’ont pas fonctionné, hués haut et fort par la critique et le public, et puis il y a ceux qui ont juste fait un sacré bide, pas toujours mérité. Mais que nous apprennent ces œuvres, que l’on qualifie souvent de « nanars » ? La plupart du temps, ils nous offrent de belles leçons sur le processus de réalisation d’un film, du développement parfois laborieux à la réception souvent fatale, tout en passant par un tournage chaotique, voire dangereux. En effet, faire un film n’est pas toujours une partie de plaisir et ces naufrages cinématographiques emportent parfois avec eux de grands réalisateurs ou les vedettes de leur époque.
John Travolta, Kevin Costner, Johnny Depp ou même Johnny Hallyday, pour ne citer qu’eux, ne nous contrediront pas. Nous vous invitons dans cet ouvrage à (re)découvrir ces longs métrages précieux, des plus connus aux perles rares. Car s’il y a bien une chose qu’on ne pourra pas retirer au nanar, c’est qu’il est toujours très jouissif ! "
LA CRITIQUE
Il ne faut pas se le cacher, on adore les nanars, ne serait-ce que parce qu’ils nous font rire, ou seulement parce qu’ils nous font nous sentir supérieur, par un esprit de bascule, mais comment a-t-on pu produire de telles choses, que ce soit avec sérieux ou par pur esprit de dérision.
Kevin Collette, l’auteur de Bides et Châtiments se propose de vous parler de ses nanars, qui ne sont pas toujours universels.
Pour cela, il vous brosse l’histoire bien sûr, mais surtout le cheminement qui fait d’une bonne intention, un navet.
Classés par genre (SF, Super-héros, animaux, espionnage ou classique) vous trouverez les plus connus (Postman, The Lone Ranger, Plan 9 from outer space, Le Grand Tournoi) aux plus étonnants (Staying Alive, Femme Fatale, Perfect).
Ces nanars, on en parle toujours avec amour, à la manière de Nanarland qui débuta en pure critique acerbe pour finir en couvade aimante de l’insuccès et du raté.
En plus de ces fiches, on retrouve, aussi en fin d’ouvrage, d’autres avis, qui classe par exemple Manon des Sources parmi les films les plus ridicules qui font rire. L’avis peut tout à fait être inverse, et c’est bien ça qui est le plus intéressant.
On voit alors ce que les films ont en commun, une succession de malchances, de mauvais choix, de problèmes de budget, mais surtout une intention initiale de producteur de se nourrir sur le cadavre d’autres films, de profiter d’une vogue et d’en tirer la dernière goutte jusqu’à la lie.
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