Briar la rebelle au bois dormant : La critique du tome 1

Date : 17 / 05 / 2024 à 08h00
Sources :

Unification


BRIAR LA REBELLE AU BOIS DORMANT T.1

- Date de sortie : 17/05/2024
- Éditeur : Urban Comics
- Auteur : Christopher Cantwell
- Dessin : Germán García
- ISBN : 9791026828150
- Nombre de Pages : 120
- Prix : 19 euros

DESCRIPTION

"Cent ans après être tombée dans un profond sommeil, Briar Rose s’éveille, et découvre avec effroi qu’en son absence, son ancien époux tyrannique a laissé leur royaume sombrer dans la misère et le chaos. Accablée par les trahisons, les lourdes prophéties, et un corps meurtri, Briar et sa bande de marginaux devront trouver la force de survivre sur ces terres désolées où la magie se meurt. Guidés par un ardent désir de vengeance, Briar et son peuple finiront-t-ils seulement par trouver la paix et à vivre heureux ?"

LA CRITIQUE

Oui, c’est vrai, on pourrait se dire : "encore un conte que l’on transforme pour montrer une femme forte (la belle au bois dormant), et un homme intéressé et sournois (le prince charmant), qui répète inlassablement cette litanie, et qui pense être original (un comble)." Mais quand cela est bien fait, il faut le souligner.

Si le début, est emprunt de ce constat, il s’estompe tout de même rapidement pour plonger directement dans un monde barbare que n’aurait pas renié Robert E. Howard pour son Conan, avec ses combats épiques, ses esclaves, et ses ruines.

Et puis, l’idée originale, part du principe que le changement de monde s’opère suite à la mort du narrateur. Une mise en abîme intéressante, qui permet de découvrir "une vérité possible", comme livrée à elle-même, à l’instar de son héroïne, qui, vite, n’a plus rien d’une princesse.

Et vite, on sort du conte de fées, dans une aventure qui n’a plus rien à voir (sauf quelques clin d’œil aux poncifs du genre), dans un environnement qui est totalement à découvrir.

Tout cela est formidablement illustré par Germán García, surtout pour Briar elle-même dont les nombreux visages (et évolutions, au fur et à mesure qu’elle prend, au sens propre comme au figuré "du poil de la bête") sont un miroir de ses réactions aux drôles d’événements qui sont si loin de ce qu’elle connut avant. Le grand format adopté, y est d’ailleurs pour beaucoup et permet de se rapprocher, souvent, de l’exercice de style, ma foi parfaitement maîtrisé.

Vous pouvez en lire un extrait ici.

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