Space Horror Stories : La critique du JdR d’horreur et d’espace

Date : 09 / 03 / 2024 à 08h00
Sources :

Unification


SPACE HORROR STORIES

- Type : JdR complet
- Format : Boîte
- Auteurs : Olivier Ranisio
- Éditeur : Alnomcys
- Illustrations : Olivier Ranisio
- Édition Française : Oui
- P.P.C. : 59,90 euros

DESCRIPTION

"Pourchassés par un monstre extraterrestre dans un vaisseau à la dérive ?

Emprisonnés dans une station hantée ?

Traqués par des entités cosmiques indicibles sur une colonie planétaire abandonnée ?

Telles sont les types d’histoires que Space Horror Stories a pour objectif d’émuler.

En termes cinématographiques, l’idée est de d’approcher des films comme Alien, Event Horizon, Pandorum…

Il ne possède pas un univers prédéfini mais simplement un cadre technologique permettant d’établir ce qui est normal pour les personnages."

PRÉSENTATION

La boite Space Horror Stories contient :

- Le livret Système de jeu, un livret de 64 pages, couleur, format A5, proposant une Introduction, la création de personnages et les règles.
- Le livret Réalisateur, un livret de 64 pages, couleur, format A5, donnant des conseils au MJ, un guide d’utilisation des outils de jeu, et une description de dix menaces.
- Le livret Technologie et Sites, un livret de 36 pages, couleur, format A5, décrit le cadre technologique dix sites de jeu (stations et vaisseaux).
- 5 fiches avec 10 contextes.
- 10 Fiches de Protagoniste.
- 54 cartes Tension.
- 18 cartes Exposition.
- 24 cartes Portrait.
- 2 Dépliants du joueur. Il contient ce qu’il faut pour créer un Protagoniste.
- L’Écran du Réalisateur au format A5.
- Un set de 3d8, 3d10 et cinq dés spéciaux FUDGE.

LA CRITIQUE

Le principe de la boîte est de proposer un émulateur de menace en milieu le plus hostile possible, l’espace et ses dangers.

Sans univers prédéfini, il cadre tout de même technologiquement les possibilités de l’humanité au moment de la partie, que l’on pourrait qualifier de Mid-SF. On se rapproche donc des films Alien, Event Horizon, Pandorum et compagnie, avec des huis clos à forte mortalité, avec des scènes cinématographique de genre film d’horreur, grâce à des cartes de Tension (psychologiques ou autres) qui matérialise l’impacte d’une situation sur le personnage.

Prêt à jouer, il suffit d’utiliser les outils de la boîte (livrets et cartes), choisir son contexte, ses menaces et de créer les protagonistes.

Ses règles sont assez simples, et utilisent 3d8 (ou 3d10 si l’on possède l’expertise adéquate) que l’on compare à la caractéristique associée. Chaque résultat égal ou supérieur est un succès (plusieurs peuvent être demandés pour réussir). En plus de cela, des bonus ou malus peuvent être ajoutés grâce aux dés spéciaux Fudge (+, -, ou vide).

Le jeu est prévu pour être équilibré, mais surtout pour toucher le joueur, en le secouant au bon moment, en utilisant tous les poncifs des films de genre. On y retrouvera tous les effets que vous connaissez. C’est important de préciser cela, car il ne s’agit pas de simple survie (avoir peur pour sa mort), mais bien être horrifié par une situation. La psychologie est donc au centre du jeu.

Bien entendu, le format privilégié est le One-Shot, et pour se rapprocher le plus possible de ses modèles, Space Horror Stories s’attache aux personnages et au rythme cinématographique.

Concrètement, après avoir préparé la partie en début de soirée grâce aux outils à la volée, on expose une vie normale chez les personnages afin de les rendre attachants, pour passer à l’amorce de l’horreur (les manifestations étranges bousculent la normalité) pour tomber dans l’horreur au final.

Le tout est particulièrement bien pensé pour être ouvert et exposé en jeu, et ne pas avoir à tourner de pages (les livrets présentent chaque élément sur une double page), pour être rapide à créer (sans création de scénarios avant), sans monde prédéfini pour s’adapter à presque tout, et, surtout, créer une véritable ambiance horrifiante, qui chamboulera les joueurs et recréera les tensions et menaces d’un film.

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