Il était une fois les Nanars : Les Captives de l’Espace

 Type : Gros flingues et bikinis
 Titre Original :
Slave Girls from Beyond Infinity
 Sortie : 1987
 Durée : 88 minutes
 Réalisation : Ken Dixon
 Scénariste : Richard Connell
 Production : D. Daniel, K. Dixon
 Musique : Carl Dante
 Interprètes : Elizabeth Kaitan, Cindy Beal, Don Scribner, Brinke Stevens, Carl Horner

Nos deux héroïnes, dont les noms n’ont aucune importance, s’échappent des soutes d’un vaisseau spatial et en prennent le contrôle après des combats au corps-à-corps particulièrement invraisemblables et surjoués.

En lançant une recherche sur l’ordinateur de bord, digne d’un CPC 464, elles décident d’explorer une planète et tombe sur un château au beau milieu d’une forêt tropicale et son recueillis par un mystérieux hôte, Zed.

Après un dîner avec deux autres rescapés d’un autre vaisseau, nos héroïnes décident de visiter la grande demeure avec le beau Rick et sa chemise à jabot. Quoi de plus saillant pour cela que de la lingerie fine et des voiles transparents ?

Après avoir distrait un robot voyeur et obsédé, elles seront capturées et Rick chassé puis tué.

Pour s’en sortir, elles utiliseront la ruse (en déviant le laser d’un robot avec un plastron d’armure...), mais surtout une armurerie toute entière de gros guns.

Un scénario invraisemblable, avec des raccourcis énormes, des changements de costumes sans raison, une science très approximative, des héroïnes écervellées ne se sentant bien qu’en petite tenue, des dialogues philosophico-lunaires, un jeu d’acteur en dessous de tout, trois décors en carton dissimulés par l’utilisation omniprésente d’une machine à fumée de kermesse, une lumière horrible, des robots ridicules qui font un drôle de bruit en marchant, des personnages sans motivation et sans but... un ramassis de tout ce qui fait un véritable nanar, comme on aime les regarder, tard dans la nuit, comme un plaisir coupable.

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