Il était une fois les séries : Dick le rebelle
DICK LE REBELLE
Type : Aventures
Titre Original : Dick Turpin
Diffusion UK : ITV (1979-1982)
1ère Diffusion France : A2 (1981)
Épisodes : 31 x 30 minutes
Créée par : Richard Carpenter
Production : Sidney Cole, Paul Knight
Musique : Denis King
Interprètes : Richard O’Sullivan, Michael Deeks, Christopher Benjamin, David Daker, Joan Rhodes, Donald Pleasance, Patrick Macnee
Les aventures du bandit de grand chemin Dick Turpin sont relatées dans cette série courte, mais devenu culte outre atlantique pour ses qualités très anglaises (du cuissage, un humour so british, et des méchants très méchants).
La série est en fait adaptée d’un personnage réel ayant vécu au début du 18ème siècle et qui fut pendu et enterré à York (on peut encore y retrouver sa tombe) pour vol de chevaux.
Le personnage était loin d’être reluisant et sa légende ne fut écrite qu’après sa mort, dans des articles de journaux, presque totalement romancés. Le personnage, loin de son modèle, devint une légende, connue par exemple pour avoir effectué, sur son cheval Black Bess, le voyage Londres-York (320 km) en une seule nuit.
Il devint alors une sorte de Robin des Bois ou de Zorro...
Ses aventures avaient déjà été racontées dans le film Dick Turpin, bandit gentilhomme (1951) et plus récemment en BD par Vianello (collaborateur d’Hugo Pratt), dans une version un peu plus crue et érotique.
En début d’année, on voyait les premières images de la nouvelle version d’Apple TV+ avec Noel Fielding dans le rôle-titre. Mais il est difficile d’imaginer que ce remake puisse avoir ne serait-ce qu’une petite partie du charme de la série originelle.
En effet, Richard O’Sullivan y campait un magnifique héros, au sourire goguenard et au verbe haut, caché derrière un foulard plutôt que par un masque de Zorro, et ses chevauchées dans la brume de la nuit et ses combats étaient un enchantement.
Il faut dire que l’interprète réalisait lui-même la plupart des cascades et passement d’armes, incorporant une indéniable sensation de réalisme et d’authenticité.
Les costumes et les décors participent grandement à cela. Le lieu principal de tournage, Ockwells Manor, ses pans de bois et ses vitraux en fournissait un écrin parfait.
Le charme de l’acteur, son faire-valloir (Feu Follet, une sorte de Robin de Batman) et ses nombreuses conquêtes féminines soulignant le tout.
Mais c’est aussi dans son antagonisme, fort et caricatural, que la série tira ses lettres de noblesse.
Parlons de l’infâme Sir John Glouton, dont le nom trahi sa principale activité, manger et ourdir des plans machiavéliques pour capture Turpin.
Mais aussi de l’impitoyable Spiker.
Ces méchants, ont pourtant aussi une face profonde, et parfois même humaine, loin d’être totalement manichéens.
Le casting du doublage VF est fabuleux avec un Dick Turpin doublé par Dominique Paturel (Hannibal Smith dans Agence tous risques, Jonathan Hart dans L’amour du risque, J.R Ewing dans Dallas, David Vincent dans Les Envahisseurs, Steve Austin dans L’homme qui valait 3 milliards ou encore la voix de Buck Rogers), et un Sir Glouton doublé par Jacques Ebener (Higgins dans Magnum).
Les voix des personnages secondaires sont presque toutes tenues par de grands doubleurs comme celle de Feu Follet par Thierry Bourdon (Albert Ingalls dans La Petite Maison dans la prairie, Willy dans Arnold et Willy, Charlie dans Hartley - cœurs à vif, C-17 dans Dragon Ball Z, Kaku dans One Piece) ou comme celle de de Nan Clayton par Marcelle Lajeunesse (Huck dans Tom Sawyer, Quick dans Quick et Flupke, Cochonet dans Calimero, Quenotte dans Nils Holgersson, Mizar dans Goldorak).
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