Meg, la fosse : La critique
Meg, la fosse
- Auteur : Steve Alten
- Editeur : Pygmalion
- Date de sortie : 29 Mai 2019
- Genre : Science-fiction
- Nombre de pages : 440
- ISBN : 9782756423739
- Format : 153 x 241 mm
- Prix : 20,90 €
Quatre ans après l’incident de la fosse des Mariannes qui a libéré un spécimen de Carcharodon megalodon, le plus gros et le plus féroce prédateur de toute l’histoire, Jonas Taylor veille aujourd’hui sur la progéniture survivante de la créature à l’Institut Tanaka. Profondément endetté, son dirigeant, Masao Tanaka, s’est tourné vers un milliardaire excentrique pour l’aider à maintenir l’établissement à flot, mais à quel prix ?
Enlisé dans un enchevêtrement de mensonges, en proie aux cauchemars, Taylor doit à nouveau faire face aux monstres qui hantent ses nuits. Seulement, cette fois, ce ne sont pas seulement les requins qu’il doit surveiller…
Décryptage
En 4 ans, Angel, le bébé megalodon a bien grandi. Avec sa taille adulte de 20 mètres, elle est devenue l’attraction star de l’institut Tanaka maintenant aux mains de Benedict Singer. Ce dernier a sauvé l’institut de la faillite et Jonas Taylor, marié à Terry Tanaka, est le gardien bien malgré lui de ce monstre marin. Alors que la prédatrice s’échappe de son parcage, Jonas va repartir affronter la bête cauchemardesque pour la ramener à son propriétaire tandis que Terry se retrouve coincée au fond de l’océan avec Singer.
« La Fosse » est le second volet de la série Meg de Steve Alten qui comporte déjà 7 volumes aux USA avec un 8ème annoncé pour bientôt. Il fait suite à « En eaux troubles » premier volet réédité l’an dernier chez Pygmalion, qui a fait l’objet d’une adaptation cinématographique. Certes, il est vrai que le film ne fait pas forcément une bonne publicité au livre. Après avoir vu le film, le potentiel lecteur est en droit de penser que si le livre est du même niveau, autant gagner du temps et passer son chemin. Eh bien non, c’est tout le contraire, le livre est très réussi. En plus d’être très agréable à lire, il est passionnant et surtout plein de suspense. Frissons garantis.
Très clairement, le livre est au-delà du simple divertissement vite oublié, c’est un livre bien écrit (il l’a été en 1999), très agréable à lire, doté de ce qu’il faut d’action, d’horreur (le bestiau fait tout de même une bonne taille à croiser sous l’eau), de suspense et de personnage intéressants. Il fera, comme l’an dernier pour le premier volet réédité par Pygmalion, un excellent roman pour votre été sur la plage ou au bord de la piscine. Même si l’histoire est un peu basique et certains personnages stéréotypés, on est très vite happé dans le récit accrocheur, parfois bien sanglant, qui est passionnant et la lecture devient très vite prenante.
Forcément, le livre fait penser aux Dents de la mer par son l’ambiance globale malsaine qui est instillée par ce prédateur carnassier et affamé. Et la comparaison est flatteuse parce que le roman est véritablement plaisant et nous immerge dans une aventure frissonnante, voir angoissante par moment. Alors vivement l’été prochain pour la suite si l’éditeur a la bonne idée de continuer dans sa lancée, le style de l’auteur est fluide et intéressant et pourquoi pas, de la part de Pygmalion, de nous proposer aussi d’autres livres de l’auteur.
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