Petites réflexions en forme de séries (10)
NuqneH !
Après les séries télé, intéressons-nous aux séries BD… Une des plus passionnantes que j’aie connues fut Yoko Tsuno, souvenir d’enfance niellé d’images de planètes exotiques, de technologies tirées au cordeau…
Ce qui m’avait toujours fasciné dans cette BD était la précision avec laquelle Roger Leloup, l’auteur, savait dessiner les paysages, les architectures, et aussi les technologies extraterrestres, scienfictionnesques en diable…
C’est que ce bourreau de travail passe un temps fou à se documenter sur chaque décor utile à sa narration, en photographiant les sites un peu partout où les aventures de sa "fille" le mène, afin de reproduire fidèlement le cadre de l’histoire. Il se passionne aussi à créer des engins spatiaux qui soient le plus vraisemblables possibles.
Son amour du détail fait que les albums sont un vrai plaisir à regarder, tant qu’à suivre les histoires passionnantes qu’ils présentent.
Mais de quoi s’agit-il ?
Des aventures d’une jeune électronicienne japonaise, dont la moitié des aventures se passent sur Terre, et l’autre moitié sur Vinéa, un monde extraterrestre dont les habitants ont créé une enclave secrète dans le sous-sol terrestre voilà bien des années, et que Yoko a découverte lors d’une de ses premières aventures.
Elle est accompagnée de Pol et Vic, deux amis dont l’importance scénaristiques reste toujours au second plan. Il arrive que Vic semble être le compagnon de Yoko, mais rien n’est précis sur ce sujet. Elle s’adjoindra plus tard Poky, une enfant vinéenne tout à fait trognon…
Même sur Terre, les aventures de notre charmante japonaise nous plongent dans la S.-F., avec voyages temporels et autres merveilles toujours franchement exotiques.
La qualité des détails du dessin, la fluidité des mouvements, le côté grandiose de certains panoramas rendent cette BD de grande qualité passionnante à suivre, tant picturalement que scénaristiquement.
Ces aventures très "féminines", puisque les principales héroïnes sont des femmes, sont dépourvues de violence, pour se concentrer plutôt sur un arc narratif souvent positif, et toujours complexe mettant en scène des histoires en rapport avec la science, l’amitié et l’exploration de domaines nouveaux.
Cette BD me fait rêver, et ce, même sans être dans lit, mais j’y retourne quand même.
Et comme disait Khaless : « Ach, Vinéa, toute ma jeunesse… »
Qapla’
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