Sato, Hoshi

Jeune femme aussi brillante que spirituelle d’origine japonaise, Hoshi Sato commence par entreprendre une carrière au sein de Starfleet avant de se mettre en disponibilité et de devenir enseignante.

D’abord réticente à l’idée de quitter ce poste et les étudiants dont elle a la charge, elle se laisse toutefois convaincre de reprendre du service lorsque Jonathan Archer lui fait écouter quelques mots prononcés par le Klingon égaré sur Terre : sa curiosité intellectuelle prenant alors le dessus, elle accepte de faire partie de l’équipage de l’Enterprise NX-01 dès sa première mission.

En plus des communications, Hoshi Sato est effectivement chargée à bord de ce vaisseau des traductions pour lesquelles elle met en œuvre ses remarquables connaissances concernant les langages les plus exotiques (qu’elle assimile de façon parfaitement naturelle), son ouie extrêmement développée ainsi que sa capacité unique à utiliser ses cordes vocales afin de reproduire les sons émis par certains peuples extraterrestres (des talents précieux alors que les traducteurs universels ne sont pas encore totalement fiables...).

Elle n’apprécie guère en revanche l’idée d’être enfermée dans une « boîte de conserve » lancée dans l’espace à une vitesse défiant l’imagination. A chaque accélération du vaisseau, elle ne peut ainsi s’empêcher de cramponner sa console et de fermer les yeux (le passage à la vitesse de distorsion restant en l’occurrence son pire cauchemar).

Se sentant totalement étrangère à l’environnement d’un vaisseau spatial et considérablement déroutée par sa première mission à bord d’un navire étranger (lequel s’est avéré contenir les corps de ses occupants axanars atrocement mutilés...), Hoshi Sato envisage dans un premier temps de quitter l’Enterprise dès que possible. Elle ne tarde pas à comprendre néanmoins que l’occasion de vivre une telle expérience ne se présentera jamais plus : en laissant une sorte de limace extraterrestre dont elle avait pris soin retourner à la vie sauvage, elle voit ainsi symboliquement s’envoler une grande partie de l’immaturité qui subsistait en elle et prend conscience qu’elle vient de tourner une page décisive de son existence. L’enseigne Sato décide par conséquent de rester auprès de ses coéquipiers et de poursuivre l’aventure dans laquelle elle s’est engagée.

Les relations de Sato avec T’Pol, tout d’abord épisodiques et empruntes d’une certaine distance, évoluent sensiblement lorsque la première des deux s’avère capable de s’adresser à la seconde dans la langue de sa planète natale (y compris dans des situations d’urgence) et qu’elle comprend en outre par l’intermédiaire d’un message qui lui est donné à traduire que la Vulcaine a consenti un immense sacrifice sur le plan personnel afin de rester à bord de l’Enterprise.

Hoshi Sato participe régulièrement aux expéditions visant à mieux connaître les habitants des planètes visitées par l’Enterprise NX-01 et rencontre ainsi les Akaalis parmi lesquels elle a l’occasion d’évoluer sous couvert d’une identité d’emprunt. Elle aide également à localiser le Suliban Silik lorsque celui-ci s’infiltre à bord du vaisseau de Starfleet au sein d’un groupe de pèlerins en route pour Agosoria.

De façon plus anecdotique, c’est à elle qu’est confiée la préparation de la fête organisée pour l’anniversaire de Malcolm Reed (dont elle ne parvient à connaître le goût pour l’ananas qu’avec la « complicité » du docteur Phlox).

Malgré tous ses efforts, Hoshi Sato n’est pas loin de succomber à la panique lorsqu’elle se retrouve piégée à l’intérieur d’un navire klingon à la dérive non loin d’une géante gazeuse mais elle évacue finalement sa peur grâce à une technique de méditation vulcaine et parvient en définitive à conseiller le lieutenant Reed quant à la probable utilité des torpilles à photons embarquées