Grotesquerie : Critique 1.09 et 1.10 FINAL
GROTESQUERIE
Date de diffusion : 11/12/2024 Diffusion : Disney+ Épisodes : 1.09 et 1.10 FINAL Réalisateur : M. Winkler, R. Murphy Scénaristes : Ryan Murphy, Jon Robin Baitz, Joe Baken Interprètes : Niecy Nash, Courtney B. Vance, Micaela Diamond
Une série de crimes atroces déstabilise une petite communauté. La détective Lois Tryon a l’étrange sensation d’être la cible de ces crimes, comme si quelqu’un – ou quelque chose – se moquait d’elle. À la maison, Lois doit gérer sa relation tendue avec sa fille, son mari en soins intensifs et ses propres démons intérieurs. Sans aucune piste et ne sachant pas vers qui se tourner, elle accepte l’aide de Sœur Megan, une religieuse et journaliste du Catholic Guardian. Sœur Megan, avec son propre passé difficile, a vu le pire de l’humanité, mais croit toujours en sa capacité à faire le bien. Lois, de son côté, craint que le monde ne succombe au mal. Alors que Lois et Sœur Megan rassemblent des indices, elles se retrouvent prises au piège d’une toile sinistre...
LA CRITIQUE
Dans la nouvelle vie de Lois, plusieurs indices nous font comprendre que quelque chose de grand va arriver. La tasse de thé (qui fait penser à la traduction de l’expression anglaise qui parle de tempête dans un verre d’eau).
Autre indice, l’ancienne enquêtrice l’assure, elle n’est pas dans un épisode d’Arabesque :
Tout cela est révolu.
Le parallèle est intéressant, car la série Arabesque est l’exemple parfait du Whodunit, qui fait découvrir le coupable à la fin, dans une enquête un peu désuète de nos jours (mais qui a le charme d’antan). Par la bouche de son personnage principal, le créateur de la série, Ryan Murphy, nous indique malicieusement que, pour lui, le Whodunit est usé et qu’il veut le renouveler.
Et c’est exactement ce qu’il a fait dans cette première saison de Grotesquerie. Visiblement nourri à ce qui se fait de mieux en la matière ces derniers temps (la première saison de True Detective, The Killing, Broadchurch, Bron) et aux classiques (Seven, Twin Peaks), les œuvres récentes semblent être condamnées à les suivre sans les égaler. Il joue donc, comme dans Scream (pour un tout autre domaine), avec les connaissances des spectateurs pour les induire en erreur.
En se lançant dans la sociologie par les cours de Marshall et ce qui l’interroge, comme tout le reste de l’Amérique en ce moment, il brouille encore les cartes, nous propulsant avec ses personnages qui semblent avancer dans la vie comme des zombies.
Le final relance entièrement la série, avec un procédé narratif très intéressant que l’on ne peut malheureusement pas spoiler. Tout est à nouveau remis à zéro et hurle à la seconde saison.
Note des épisodes :
Il est facile de perdre le fil de cette série, plusieurs fois.
Pourtant à partir du 7ème épisode, et à la fin du dernier, on comprend vraiment où l’on veut en venir. Certains moments sont dantesques, et le procédé narratif rend vraiment les choses nouvelles et très imprévisibles.
Note de la saison :
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