Grotesquerie : Critique 1.03 et 1.04
GROTESQUERIE
Date de diffusion : 20/11/2024
Diffusion : Disney+
Épisodes : 1.03 et 1.04
Réalisateur : M. Winkler, R. Murphy
Scénaristes : Ryan Murphy, Jon Robin Baitz, Joe Baken
Interprètes : Niecy Nash, Courtney B. Vance, Micaela Diamond
Une série de crimes atroces déstabilise une petite communauté. La détective Lois Tryon a l’étrange sensation d’être la cible de ces crimes, comme si quelqu’un – ou quelque chose – se moquait d’elle. À la maison, Lois doit gérer sa relation tendue avec sa fille, son mari en soins intensifs et ses propres démons intérieurs. Sans aucune piste et ne sachant pas vers qui se tourner, elle accepte l’aide de Sœur Megan, une religieuse et journaliste du Catholic Guardian. Sœur Megan, avec son propre passé difficile, a vu le pire de l’humanité, mais croit toujours en sa capacité à faire le bien. Lois, de son côté, craint que le monde ne succombe au mal. Alors que Lois et Sœur Megan rassemblent des indices, elles se retrouvent prises au piège d’une toile sinistre...
LA CRITIQUE
On retrouve encore ce qui fait la marque de fabrique de Ryan Murphy, avec ses gros plans sur la nourriture et ceux qui l’engloutisse et les symboliques (ici religieuses).
Cette fois-ci, c’est la tentation qui est mise en avant, dans ce qui ressemble de plus en plus à une compilation de péchés, comme dans Se7en et cette fois-ci, c’est avec étonnement que l’on découvre une incroyable scène érotique dans un lieu loin d’y être consacré. Il semblerait la Soeur Megan soit loin d’être insensible aux charmes du Père Charlie, qui est tout à fait certain de ses atouts, et en joue largement.
Même Lois succombe à la tentation auprès de Fast Eddie...
Il est d’ailleurs intéressant de voir que la tentation est ici féminine et que les tentateurs sont masculins, un élément assez rare pour être souligné. Les femmes succombent d’ailleurs assez facilement sous les assauts des hommes qui savent exploiter leurs faiblesses. La symbolique de la pomme est donc inversée...
Il n’est pas seulement parti...
Il a laissé les clés au diable.
L’histoire se poursuit lors d’un road trip (un grand classique des séries américaines), avec un fond musical toujours présent, et un esthétisme qui monte d’un cran. On sent que l’on est là dans un endroit particulier et le 4ème épisode est un formidable moment de la série, très différent des premiers épisodes.
Ne descends pas dans la cave, Jamie Lee.
On y croise des références à Bates Motel, à La Colline a des Yeux et à bien d’autres œuvres de genre.
Chaque seconde, chaque parole est un avertissement, comme si tout se liguait contre nos enquêtrices, et même les personnages gentils semblent les menacer, car le diable peut se cacher partout.
Cela monte de plusieurs degrés et sent le soufre...
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