Un p’tit truc en plus : La critique
UN P’TIT TRUC EN PLUS
Date de sortie : 01/05/2024
Durée du film : 1h39
Réalisateur : Artus
Scénaristes : Artus, Milan Mauger
Interprètes : Artus, Clovis Cornillac, Alice Belaïdi
Pour échapper à la police, un fils et son père en cavale sont contraints de trouver refuge dans une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap, se faisant passer pour un pensionnaire et son éducateur spécialisé. Le début des emmerdes et d’une formidable expérience humaine qui va les changer à jamais.
LA CRITIQUE
L’humoriste Artus réalise son film en faisant écho avec l’un de ses personnages sur scène, Sylvain, celui dont sa mère disait qu’il ne manquait de rien, mais avait, au contraire, un p’tit truc en plus et était surnommé au centre "Sylvain et un". L’acteur, vu aussi dans Le Bureau des Légendes, s’occupe donc, en plus du premier rôle, d’une partie de l’écriture du scénario.
C’est dans un gîte dans le Vercors (mais aussi coupé du monde, comme si on ne voulait pas voir le handicap) que le petit groupe de ceux qui ont un "p’tit truc en plus" se retrouvent pour une aventure avant tout humaine.
Tout d’abord, ces personnes en situation de handicap, toutes tenues par des acteurs d’un jour connaissant véritablement cette situation et jouant, pour ainsi dire, leur propre rôle. Ensuite, dans la relation père-fils, qui ne fuient pas seulement la police, mais aussi le plus important, et enfin, dans celle des accompagnants, un métier d’une importance capitale.
Dans cette recherche de la vérité, on ne tire pas le rire facile au spectateur. Sans être subtil, l’humour est toujours bien placé, et sans tirer parti de la vulgarité (même pour le personnage de Ludovic qui hurle des gros mots tout le temps).
Tous ces personnages sont haut en couleur, ce qui ne les oppose pas les uns aux autres. Tout le monde a ses problèmes dans la vie, mais les gère différemment. Ils ont toutefois tous le même but, être heureux.
Le film se construit donc autrement d’un Rain Man ou d’un Le Huitième Jour par exemple. Les personnages handicapés ou non, sont montrés ensemble et pas en s’entrechoquant.
Feel Good jusqu’à la scène finale, classique mais on ne peut plus satisfaisante, on ne pourra ressortir de la salle qu’avec un grand sourire et une confiance en la vie.
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