NCIS - Origins : Critique 1.01 et 1.02 Enter Sandman
NCIS : ORIGINS
Date de diffusion : 14/10/2024
Diffusion : CBS
Épisode : 1.01 et 1.02 Enter Sandman
Réalisateur : Niels Arden Oplev
Scénariste : G.L. Monreal, D.J. North
Interprètes : Austin Stowell, Kyle Schmid, Mariel Molino, Tyla Abercrumbie, Diany Rodriguez, Caleb Foote, Patrick Fischler, Julian Black Antelope, Bobby Moynihan
NCIS : Origins suit le jeune Leroy Jethro Gibbs en 1991, des années avant les événements de NCIS, et est narré par Mark Harmon. Dans la série, Gibbs débute sa carrière en tant qu’agent spécial nouvellement diplômé au bureau naissant du NCIS à Camp Pendleton, où il se fait une place au sein d’une équipe courageuse et hétéroclite dirigée par la légende du NCIS, Mike Franks.
LA CRITIQUE
Attendue comme le loup blanc, la série préquelle de NCIS a commencé à être diffusée aux États-Unis sur CBS et nous parviendra par Paramount+.
Ce genre de "chose" fonctionne rarement, il ne faut pas se le cacher, tout simplement parce que les personnages sont moins marqués que quand ils sont à l’apogée de leur carrière.
Toutefois, ici, le fait de reproduire une nouvelle équipe (dont certains noms sont connus de la série originelle, comme Mike Franks qui recrute Gibbs), dont le jeune Gibbs fait partie, sans en être le chef, rabat les cartes.
De plus, le personnage, décrit dès sa première apparition comme quelqu’un de très secret et de peu loquace, est idéal pour ce genre d’exercice.
L’acteur qui lui prête ses traits (Austin Stowell), bien que bien plus sculptural, est très convaincant dans le rôle du jeune premier, avec, parfois, son petit sourire en coin, comme l’original.
Parfois, car Gibbs est tourmenté par la mort de sa femme et de sa fille. En effet, l’idée, salvatrice, a été de passer sur le fameux traumatisme de l’agent du NCIS (appelé à l’époque, et ici, le NIS) pour s’attacher aux conséquences. Gibbs aurait échoué à son évaluation psychologique et est donc sous surveillance par ses supérieurs. Fraîchement arrivé dans une équipe assez large, dont les membres sont déjà attachants, il est le bizut. Un nouveau McGee ? Oui, certaines scènes y font clairement référence. Mais ce bizut est très tourmenté, loin du jeune premier avec du lait qui lui sort du nez.
Nous avons tous un grand chagrin à l’intérieur.
Nous tous... nous tous.
Dès l’ouverture, présentée par le vieux Gibbs (Mark Harmon), on peut voir que le ton est aussi plus sombre. En plus de la première affaire, qui convoque l’idée de satanisme, ce sont les propos de Gibbs qui sèment le malaise. Quelque chose s’est passé, quelque chose de lourd, quelque chose d’autre que la mort de sa famille, mais qui pourrait tout de même y être lié.
C’est en fait cette histoire, dont Gibbs n’est qu’un rouage et qui implique les membres de son équipe, qui sera le centre de l’histoire de la série. Ainsi, dès le départ, on introduit un mode de combustion lente avec une forte histoire de fond. Oui, il y a des enquêtes, mais il y a bien plus.
Jouant la carte USA à fond (santiags, vieilles bagnoles, rock à la radio et très présent) la série préquelle est très habile et alléchante, en délivrant certes quelques clins d’œil à la série originelle, mais en s’en détachant par sa couleur et son arc historique. Tous les choix qui ont été validés paraissent aller dans le bon sens. Et le tout petit thème principal remasterisée de la série originale suffit à nous donner des frissons.
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