W0rldtr33 : La critique du Tome 1

 Date de sortie : 11/10/2024
 Éditeur : Urban Comics
 Auteurs : James TYNION IV
 Dessin : Fernando Blanco
 ISBN : 9791026825920
 Nombre de Pages : 168
 Prix : 18 euros

"En 1999, Gabriel et ses amis ont découvert une architecture secrète sous le voile d’Internet : l’Undernet. Ils y ont répertorié leur exploration sur un forum qu’ils ont créé, et baptisé W0rldtr33. Puis ils en ont perdu le contrôle. Quelqu’un s’est introduit dans W0rldtr33, et a inondé l’Undernet de contenus hyperviolents, propageant son emprise néfaste comme une traînée de poudre sur quiconque y pose les yeux. Au prix de grands sacrifices personnels, Gabriel et les autres pensaient avoir définitivement scellé l’Undernet. Ils avaient tort. Et aujourd’hui leur plus grande peur à un nom : PH34R."

L’intrigue tourne donc autour de l’Undernet, un internet caché, bien au-delà du Dark Web, où les vidéos qui y sont diffusées sont tellement violentes qu’elles rendent fou ou paralysent ceux qui les voient, transformant ses utilisateurs en victimes à court terme de toute façon.

Bien entendu, on peut y voir une symbolique, sans aucun problème des effets de ce média aujourd’hui partout dans nos vies et de ce que cela engendre comme conséquences. Mais là, le niveau est tout de même très poussé, avec une grande violence presque à toutes les pages. Alors que l’on pensait avoir à faire quelque chose de finalement assez banal, le scénario nous amène ailleurs, dans le désespoir et les désirs.

Fatalité de l’apocalypse, un groupe de jeunes gens doivent à nouveau vaincre le mal, un peu à la manière de Ça de Stephen King, mais féminisé (et donc encore plus dangereux ?)

Elle est revenue.

La corruption, la tragédie, les mystères sont partout et nous prennent aux tripes jusqu’à la fin de cet arc narratif brillamment illustré par Fernando Blanco qui inonde et corrompt l’œil du lecteur de bavures graphiques.

Le scénario ? Un certain James Tynion IV, omniprésent en ce moment, et qui déploie son récit techno-horror un peu partout.

Vous pouvez en lire un extrait ici.

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