Rose Bertin, la couturière fatale : La critique du tome 2
ROSE BERTIN, LA COUTURIÈRE FATALE
Date de sortie : 13/06/2024
Editeur : Éditions Michel Lafon
Auteur : Isomi Jingetsu
Dessin : Isomi Jingetsu
ISBN : 978-2-7499-5657-2
Format : 130x180 mm
Prix : 7,95 €
SYNOPSIS
Découvrez le destin de la couturière de Marie-Antoinette
Peu après son arrivée à Paris, Rose Bertin a intégré le Trait galant, la maison de mode la plus prisée de la capitale.
Sa renommée est même parvenue jusqu’à la Cour, jusqu’à Mlle de Penthièvre qui lui passe une commande des plus prestigieuses : réaliser sa robe de mariage. Un défi de taille pour la jeune couturière ! Mettre en lumière la frêle et mal assurée demoiselle n’est pas une mince affaire, surtout que le futur mari, le duc de Chartres, un séducteur invétéré, accorde bien peu d’importance à sa fiancée, si ce n’est pour lui nuire. Un comportement qui pousse Rose à vouloir lui donner une bonne leçon…
LA CRITIQUE
Après avoir découvert avec beaucoup d’intérêt le premier tome d’un manga japonais mettant à l’honneur une couturière d’exception dans la France du XVIIIe siècle, on retrouve ses aventures avec grand plaisir dans le deuxième volume de Rose Bertin, la couturière fatale.
La scénariste et dessinatrice Isomi Jingetsu continue de déployer son grand talent pour faire exister sur papier des personnages ayant vraiment existé. Ce deuxième volume montre l’irrésistible ascension de la jeune Rose Bertin qui essaye de devenir l’équivalent aujourd’hui d’une créatrice de mode. Un métier qui commençait à peine à apparaître à l’époque et qui nécessitait d’avoir la protection d’un homme pour pouvoir être lancé lorsqu’on était une femme.
Isomi Jingetsu continue de mélanger la réalité et une version fantasmée de ce qui se passait au XVIIIe siècle. Toutefois, dans les passionnantes pages consacrées à l’histoire qui parsèment l’ouvrage, elle revient sur les réalités historiques et explique les choix qu’elle a faits de s’en éloigner parfois.
Il ne faut d’ailleurs pas hésiter à enlever la couverture souple du livre afin de découvrir un yonkoma sur la quatrième de couverture, bande dessinée en 4 images, qui revient sur deux éléments que l’on a pu découvrir au sein des pages.
Le dessin est vraiment très agréable et particulièrement plaisant à voir. Les personnages sont d’une grande finesse et la représentation des lieux et des tenues, flirtant parfois avec le domaine de la fiction, sont très réalistes.
On prend donc énormément de plaisir à continuer de suivre les aventures de cette couturière n’ayant pas froid aux yeux qui est bien décidé à atteindre le sommet, c’est-à-dire à devenir celle qui fait la mode à Versailles. Une femme en vue qui serait choisie pour habiller une certaine nouvelle princesse autrichienne qui va arriver dans le pays, Marie-Antoinette.
Mais que l’on ne s’y trompe pas. Ce n’est pas parce qu’il s’agit d’un sujet autour d’une couturière que le manga ne contient pas plein de rebondissements et de péripéties passionnants à suivre.
Vivement donc la suite afin de continuer de s’immerger dans ce récit très inspiré de la réalité qui permet de découvrir une femme de caractère et, à travers elle, un volet de l’histoire de France que l’on ne connaît pas de cette manière.
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