Reed, Malcom

D’origine britannique, Malcolm Reed reste avant tout un soldat à une époque où l’Humanité entre pourtant dans une ère moins sombre que celle qu’elle vient de connaître (notamment marquée par des conflits meurtriers parmi lesquelles les terribles guerres eugéniques).

Particulièrement attaché à une certaine tradition militaire, il représente en quelque sorte pour les humains du 22ème siècle un « vestige » du passé et accorde encore une grande importance au règlement, à la discipline ainsi qu’à la rigueur qui doit permettre l’application la plus stricte de ces principes.

Fasciné par l’intégrité de cet officier et très intéressé par les technologies expérimentales sur lesquelles il travaille, Jonathan Archer a toutefois choisi de confier à cet homme taciturne et « terre à terre » la responsabilité de l’armement de l’Enterprise NX-01.

Malcolm Reed est souvent confronté à ses propres contradictions. Peu expansif, il est ainsi d’une grande timidité envers les femmes qui lui plaisent et lorsqu’il teste un arme de sa fabrication, il est capable d’arborer un casque de protection afin de protéger ses oreilles des bruits violents qu’il déteste. D’un caractère opposé à celui de Tucker, Reed est fréquemment en désaccord avec ce dernier.

Deux semaines après la fin de la première mission de l’Enterprise et son départ de Qo’noS, Malcolm Reed occupe tout son temps libre à améliorer les armes utilisées à bord qu’il teste sur un champ d’astéroïde avant d’en faire usage pour la première fois contre les meurtriers des Axanars découverts par l’équipage dans leur navire à la dérive.

Quelques temps plus tard, il est blessé par balle au contact des Novans (descendants des colons du Conestoga) qui le prennent finalement en otage tant qu’ils n’ont pas la certitude que leurs visiteurs n’ont rien à voir avec les radiations qui sont en train de les tuer à petit feu.

De retour sur la passerelle (dont il assume la responsabilité en l’absence du capitaine Archer, de T’Pol et du commander Tucker), Reed est bientôt amené à secourir les trois officiers supérieurs du navire lorsque ceux-ci sont capturés par un groupe d’Andoriens persuadés (à juste titre...) que le monastère vulcain de P’Jem cache des installations destinées à espionner leur propre planète.

C’est toutefois à d’autres Vulcains qu’il doit ensuite d’avoir la vie sauve alors qu’il se trouvait piégé en compagnie de Travis Mayweather à la surface d’une énorme comète particulièrement riche en eisilium.

Le caractère introverti et secret de Reed est confirmé par diverses communications sub-spatiales entre ses coéquipiers et sa famille (sans oublier son meilleur ami, lequel évoque toutefois une jeune serveuse de restaurant prénommée « Marine » qui semble avoir compté pour l’officier britannique...) peu de temps avant son anniversaire. Le responsable de l’armement se trouve cependant confronté à la nécessité d’augmenter de toute urgence la puissance des canons-phaseurs du NX-01 en collaboration avec l’ingénieur en chef Tucker afin de combattre un mystérieux vaisseau ennemi et il remarque à peine l’intérêt que lui portent ceux qui l’entourent jusqu’à ce que ces derniers lui offrent un gâteau à l’ananas (son fruit préféré, même s’il s’était bien gardé de l’avouer auparavant).

Peu de temps après, il est piégé à bord d’un vaisseau klingon à la dérive non loin d’une géante gazeuse mais découvre fort heureusement des pièces d’armement qui lui étaient jusqu’alors inconnues. Celles-ci (qui s’avèrent être des torpilles à photons) lui permettent en effet de provoquer à proximité du navire dans lequel il se trouve une déflagration suffisant à modifier son cap.

Reed se retrouve ensuite en tête à tête avec l’ingénieur en chef de l’Enterprise à bord d’une navette endommagée dont les deux officiers supposent à tort qu’elle constitue le dernier vestige de leur vaisseau (des débris flottant dans l’espace à l’endroit où il aurait dû se trouver ayant suffi à les persuader que le NX-01 a été détruit). Curieusement, le responsable de l’armement utilise ce qu’il croit être les dernières heures de son existence à adresser des messages à ses proches auxquels il regrette de ne pas avoir suffisamment montré ses sentiments. Sa « carapace » n’en finissant plus de se fissurer, il reconnaît en outre que tous ses coéquipiers lui ont beaucoup apporté sur le plan émotionnel et finit par se découvrir beaucoup plus d’affinités qu’il aurait pu le croire avec Tucker (« Trip » et lui ayant notamment connu la même petite amie à San Francisco...).