John Wick - Le Continental : Difficile de survivre à ça et de ne pas en redemander ! (SPOILERS)

Alerte Spoilers ! Le Continental lui-même a eu du mal à survivre à sa Nuit 3. De nombreux coups de poing ont été donnés, des dizaines de balles tirées, et beaucoup de sang versé, et le réalisateur et producteur délégué Albert Hughes fait le bilan...

Alors que la troisième nuit assassine de la série Le Continental, préquelle de John Wick, touchait à sa fin, Winston (Colin Woodell) et Charon (Ayomide Adegun) ont lancé leur attaque sur l’hôtel du déplorable Cormac (Mel Gibson), par un plan magistralement exécuté. Un Cormac détraqué qui prend la fuite par une annexe secrète mais arrêté par Winston et Silva, le jumeau Hansel (Mark Musashi) abattu par Miles et Lou (Hubert Point-Du Jour et Jessica Allain), Yen (Nhung Kate) a engagé un combat épique contre Gretel (Marina Mazepa) et Jenkins (Ray McKinnon) a flingué tout ce qui bougeait depuis son perchoir d’en face. Du côté des "gentils", Lemmy (Adam Shapiro) est la seule victime à déplorer.

Au petit matin, Winston s’est retrouvé sur le perron de l’hôtel face à l’Adjudicatrice, qui lui a demandé de manière rhétorique comment il pensait que cette prise de pouvoir allait se passer avec La Grande Table. Winston a répondu à cette menace, puis s’est retiré dans ce qui était désormais son domaine et celui de Charon.

TVLine est donc allé demandé à Hughes de citer sa séquence d’action préférée. Et, sans grande surprise, son choix s’est porté sur l’affrontement de 4 minutes et demie entre Yen et Gretel :

"La raison pour laquelle cette séquence est si amusante et si intéressante pour moi est qu’elle renverse un état de fait. Vous connaissez Dynastie et tous ces vieux feuilletons où les femmes se battent pour des pacotilles et finissent sans rien ? Cette série a pris cette situation très sexiste et l’a retourné, parce que ce sont deux femmes dures à cuire. L’une d’entre elles, Gretel, est inconnue, mais elle révèle ensuite ce qu’elle peut faire avec son corps. L’autre, Yen, que l’on a vue se démener pendant deux épisodes, est en quête de vengeance et, bien qu’elles s’affrontent et finissent dans l’eau, il ne s’agit pas d’un combat de femmes traditionnel. J’ai été élevé par une féministe très puissante, qui nous a inculqué un tas de choses, [et] voir ces deux femmes s’affronter a été un moment fort pour moi."

Le combat Yen-Gretel a été réalisé presque sans doublures : "Il y a eu un [cas], à partir du premier retournement. Il y avait une doublure pour cela, mais rien d’autre. Kate, l’actrice vietnamienne qui jouait Nhung, n’aime pas l’eau. Aller sous l’eau [pour le point culminant du combat] n’a donc pas été facile pour elle. En fait, la main qui remonte [tenant le détonateur] n’est pas la sienne, car elle déteste l’eau."

Et à la question de savoir s’il y aurait d’autres histoires préquelles à raconter dans l’univers John Wick, Hughes répond : "Certainement. Il y a bien sûr l’aspect commercial de la chose : peuvent-ils [les gens de Peacock, sans doute] conclure des accords ? Veulent-ils une autre série ? - et puis il y a le côté créatif : moi et Kirk Ward, le showrunner et scénariste qui est mon partenaire dans le crime, nous aimons rêvasser. Je n’en ai pas fini avec les années 70, il y en a encore, mais il y a aussi les années 80 et cette merveilleuse opportunité pour la deuxième invasion britannique - Duran Duran, Culture Club, et j’en passe - et le côté américain de cette scène musicale. L’année 1984 a été particulièrement spéciale avec la génération MTV, les Jeux olympiques d’été, Michael Jackson terminant Thriller et Prince arrivant avec Purple Rain, le Chicken McNugget étant introduit.... C’était une grande année !"

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