Le Continental : De défi à opportunité pour donner vie au refuge pour assassins des années 70

Des combats, des fusillades, des poursuites en voitures et des rues pleines d’immondices n’ont été que des défis pour des petits joueurs ! Selon le chef décorateur Drew Boughton et le réalisateur Albert Hughes, le véritable défi à été de redonner vie au célèbre refuge pour assassins new yorkais des années 70 dans la série The Continental.

Si pour les films John Wick, la devanture du lieu emblématique a été tourné en extérieur au n°1 Wall Street Court à Manhattan, le Beaver Building n’était pas disponible pour le tournage de la série. Boughton y a sans doute vu un signe du destin, transformant cet impair en une opportunité : "C’est la seule chose qui m’a vraiment posé problème, mais je me suis dit qu’il fallait le faire."

Boughton et ses équipes ont alors construit un plateau de plus de 12 mètres de haut pour recréer l’extérieur de l’hôtel John Wick, y compris des bâtiments de 6 et 9 mètres de haut : "Il y a eu des extensions de décor, mais beaucoup de choses ont été construites physiquement, de sorte que vous voyez un vrai décor derrière les acteurs."

La question de la disponibilité du Beaver n’était pas la seule difficulté. Les propriétaires du Building ont également refusé d’accorder les droits d’images sur leur bâtiment, de sorte qu’il fallait également établir une distinction visuelle entre la façade du Continental de la série et le bâtiment réel à New York.

Boughton alors ajouté que cela s’est finalement avéré être une aubaine, apportant sa propre touche dramatique au bâtiment avec des touches sculpturales qui s’inscrivaient dans l’air du temps : "Les films Wick sont tellement sophistiqués, visuellement lisses, avec de magnifiques aspects contemporains. Nous avons eu l’occasion de déplacer littéralement tout cela et de le faire dans les années 70, dans ce genre magnifique de l’époque."

Boughton fait ainsi découvrir au public le distributeur de cigarettes, les bancs de cabines téléphoniques et les sculptures de gargouilles si caractéristiques des années 70 : "[Les gens] pensent souvent à tort que tout cela est réalisé par des robots d’intelligence artificielle, mais ce n’est pas le cas. Il y a beaucoup de vrais artistes, peintres, sculpteurs... Parfois, les gens pensent que tout est numérique, à l’exception des acteurs."

The Continental est peut-être un préquel dédié au jeune Scott Winston (Colin Woodell), mais il s’agit en réalité d’une série également dédiée au Continental lui-même : "Dans les films, nous avons si peu de temps pour approfondir les personnages et le monde, et en particulier le Continental, qui est devenu un personnage... et si spécial, que tout le monde veut en savoir plus", a déclaré la productrice déléguée Erica Lee.

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