The Continental : Les secrets les plus crasseux de l’évènement John Wick
Le réalisateur et co-showrunner Albert Hughes, le chef décorateur Drew Boughton et le coordinateur des cascades Larnell Stovall étaient présents au Comic Con de San Diego de ce week-end, et les trois créatifs ont apporté des détails sur la série The Continental - From the World of John Wick.
Même si le panel a été l’occasion pour l’équipe de production pour publier trois clips dédiés aux trois longs épisodes de la série, rien n’a en réalité filtrer de ces vidéos très attendues des fans sur place. Par contre, SYFY WIRE était présent dans la salle et nous a tout raconté.
Hughes d’abord. Le réalisateur devait initialement réalisé les premier et troisième épisode de la série, mais il semble qu’il en ait fait bien plus. Il a en fait avoué qu’il est fan de la saga John Wick et qu’il avait vu chaque film de la franchise d’action au moins trois fois avant de s’atteler à la réalisation de The Continental. Finalement, il espérait "inverser" l’histoire originale, mais il savait qu’il était important de garder l’univers vivant grâce aux "Easter eggs", aux chorégraphies de combat intenses et à la mythologie. C’est du moins ce que les producteurs et les créateurs du film attendaient de lui. Ils ont chargé Hughes et son équipe d’ajouter plus de mythologie à l’univers de John Wick, de révéler plus de secrets de l’hôtel lui-même et, peut-être le plus important, de maintenir la série sur terre.
Une grande partie de cet ancrage s’est faite sous la forme d’un environnement : Le New York des années 1970, en pleine grève de l’assainissement. Boughton s’est donc fixé pour objectif de mettre en valeur "le New York sinistre des années 1970". Dans la réalité, la ville elle-même faisait peur alors que les ordures s’entassaient. L’environnement, selon eux, évoque New York 1997 et Taxi Driver. "Nous nous sommes beaucoup amusés avec les ordures", a déclaré Hughes.
Boughton a également été chargé d’actualiser l’hôtel - ou plutôt de se replonger dans son histoire et de le redessiner pour les décennies précédentes. Il s’agissait notamment de réimaginer des lieux connus tels que le hall d’entrée, le bar et bien d’autres encore, et d’inventer des lieux entièrement nouveaux dans l’hôtel pour que l’équipe puisse y jouer. Curieux de savoir à quoi ressemble le sous-sol du Continental ? Vous allez le découvrir.
Hughes n’a pas hésité à rendre hommage à son équipe. Stovall, en particulier, a fait l’objet de nombreux éloges de la part de l’ensemble du panel. Selon Hughes, le cascadeur en chef vient de "l’école des cascadeurs de John Wick. Il est dans ce système depuis des années. Ils utilisent leur environnement de manière très créative et ils ont toujours fait des chorégraphies depuis le premier film John Wick".
Comme la série de trois épisodes se déroule sur une période de "sept à neuf jours", cela laisse littéralement beaucoup d’espace aux personnages, nouveaux et anciens, pour interagir (et botter des culs). L’épisode 3 en particulier comporte "10 séquences de combat", selon Stovall, ce qui, d’après Hughes, correspond à environ "57 minutes de séquences de combat", et ce n’est qu’un seul épisode.
Pour Stovall, tout s’est résumé aux toutes premières instructions qu’il a reçues : "Ne soyez pas mauvais et ne dépassez pas la durée de votre séjour".
The Continental - From the World of John Wick sera peut-être sur Peacock aux States, mais sur Prime Video partout ailleurs, et surtout en France en septembre.
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