Festival de Deauville : Retour sur la 49ème édition
Cette année encore, la ville de Deauville s’est parée des couleurs du Festival du Cinéma Américain dont elle est indissociable. Une partie du plaisir de venir au festival est de réussir, si votre planning cinéma vous le permet, à flâner dans les jolies rues de cette cité normande, d’en admirer les belles villas, de manger une gaufre en allant se balader près des fameuses planches portant les noms de réalisateurs et d’acteurs célèbres et de prendre un rayon de soleil en marchant sur sa magnifique plage.
Pour sa 49ème édition, le Festival du Film Américain de Deauville nous a proposé de nombreux films répartis en différentes catégories :
Compétition (composée de 14 films indépendants américains)
Fenêtre sur le cinéma français (composée de 2 films - CAPTIVES d’Arnaud des Pallières et LES DERNIERS HOMMES de David Oelhoffen - ainsi que d’1 série de 6 épisodes d’une durée de 30 minutes - ICON OF FRENCH CINEMA de Judith Godrèche)
L’heure de la Croisette (Festival du Film Américain de Deauville a accueilli, dans cette catégorie, le Festival de Cannes à travers trois films : L’ENLÈVEMENT de Marco Bellocchio, LES FEUILLES MORTES d’Aki Kaurismäki et LE RÈGNE ANIMAL de Thomas Cailley)
Premières (composée de 11 films présentés en avant-première pendant le festival)
Séance jeune public à partir de 5 ans (composée d’un film qui était également dans la catégorie Premières)
Prix d’Ornano-Valenti (composée d’1 film français - RIEN A PERDRE de Delphine Deloget)
Les Docs de l’Oncle Sam (composée de 6 documentaires)
Deauville Talent Award, Peter Dinklage (composée de 5 films dont l’avant-première SHE CAME TO ME de Rebecca Miller)
Deauville Talent Award, Joseph Gordon-Levitt (composée de 5 films)
Deauville Talent Award, Jude Law (composée de 5 films dont l’avant-première LE JEU DE LA REINE de Karim Aïnouz)
Deauville Talent Award, Natalie Portman (composée de 5 films dont l’avant-première MAY DECEMBER de Todd Haynes)
Hommage à Jerry Schatzberg (composée de 5 films du réalisateur et d’un documentaire qui lui est consacré intitulé JERRY SCHATZBERG, PORTRAIT PAYSAGE)
Nouvel Hollywood, Emilia Clarke (composée de l’avant-première THE POD GENERATION de Sophia Barthes)
Comme toujours, en festival, il faut faire des choix, car on ne peut pas tout voir. L’important est d’être clair sur ses objectifs. Il n’y en a aucun de mauvais, il faut juste être préparé afin de ne pas être déçu d’avoir omis un film ou une rencontre qu’on aurait absolument voulu voir/vivre. Mon objectif principal était, comme tous les ans depuis vingt-deux éditions de ce festival, de voir un maximum de films en compétition et si mon emploi du temps le permettait d’intégrer quelques avant-premières. Privilégier les films en compétition a du sens si on se dit que la plupart ne sortiront pas en salle et que c’est donc la seule opportunité de les découvrir. De plus, cela permet de comparer ses goûts à ceux des jurys au moment de la remise des prix. Enfin, on découvre parfois des visions marquantes de réalisateurs qui feront peut-être le futur du cinéma américain.
LA COMPÉTITION
La sélection s’est avérée proposer de la diversité dans les genres. Même si le coup de cœur n’a pas été présent, les films nous ont raconté des histoires très différentes et ont souvent fait preuve de sensibilité dans les sujets abordés. La compétition était composée des films suivants :
ARISTOTE ET DANTE DÉCOUVRENT LES
SECRETS DE L’UNIVERS d’Aitch Alberto
Mon avis : ARISTOTE ET DANTE DECOUVRENT LES SECRETS DE L’UNIVERS, nous raconte deux destinées dont la trajectoire amoureuse n’évolue pas à la même vitesse. Un film un peu candide avec un certain charme.
BLOOD FOR DUST de Rod Blackhurst
Mon avis : Rod Blackhurst fait preuve d’une belle maîtrise narrative avec BLOOD FOR DUST, même si son rythme manque un peu de tension. Son acteur principal, Scoot McNairy, campe un excellent personnage aux prises avec une situation qui lui échappe.
La projection de BLOOD FOR DUST a eu lieu en présence du réalisateur Rod Blackhurst qui est venu répondre aux questions des spectateurs à l’issue du film. Retrouvez ce moment de partage :
COLD COPY de Roxine Helberg
Mon avis : COLD COPY pose la question de la limite de la moralité face à l’ambition. Bien que les rebondissements soient classiques, l’implication des actrices et sa clarté narrative le rendent engageant.
FREMONT de Babak Jalali
Mon avis : le noir et blanc de FREMONT laisse s’établir un joli cheminement vers l’autorisation de se laisser vivre malgré la culpabilité. Bien qu’il soit un peu longuet, ses moments de poésie et son humour délicat en font une expérience à part.
I.S.S. de Gabriela Cowperthwaite
Mon avis : visuellement I.S.S. se révèle efficace tout comme sa mise en tension. Le récit, qui part d’une bonne idée, tourne cependant un peu en rond.
LA VIE SELON ANN de Joanna Arnow
Mon avis : la mise à nu de la réalisatrice et interprète Joanna Arnow dans LA VIE DELON ANN est courageuse, mais le manque de conviction de son personnage face à la vie ne nous communique que de l’ennui.
LAROY de Shane Atkinson
Mon avis : après son impeccable scène d’introduction, LAROY, réalisé par Shane Atkinson, nous entraîne dans un récit très bien écrit et raconté avec un juste équilibre entre humour et noirceur. Les acteurs sont excellents.
MANODROME de John Trengove
Mon avis : MANODROME propose une vision de la masculinité assez complexe, mais sans qu’on ait toutes les clefs pour vraiment la décrypter. Jesse Eisenberg est très bon dans ce rôle à vif.
PAST LIVES, NOS VIES D‘AVANT de Celine Song
Mon avis : la réalisatrice Celine Song nous propose une approche toute en sensibilité des sentiments avec PAST LIVES, NOS VIES D‘AVANT. Elle fait une démonstration du inyeon dans un film doux qui est un joli moment.
La projection de PAST LIVES, NOS VIES D‘AVANT a eu lieu en présence la réalisatrice Céline Song qui est venue répondre aux questions des spectateurs à l’issue du film. Retrouvez ce moment de partage ci-dessous :
RUNNER de Marian Mathias
Mon avis : l’utilisation de la pénombre, des ellipses ainsi qu’un travail appuyé sur les plans marquent la personnalité de RUNNER. Mais on peine à rentrer dans ce récit qui tire en longueur.
SUMMER SOLSTICE de Noah Schamus
Mon avis : au-delà de la transition des corps, SUMMER SOLSTICE aborde aussi celle de l’amitié avec une jolie sensibilité.
THE GRADUATES de Hannah Peterson
Mon avis : THE GRADUATES est un film émouvant qui analyse comment la vie reprend son cours par des chemins sinueux une fois qu’elle a été sortie de son itinéraire principal par une tragédie.
THE SWEET EAST de Sean Price Williams
Mon avis : avec une héroïne plus maline qu’ingénue, THE SWEET EAST, réalisé par Sean Price Williams, est un conte sur une envie immédiate de combattre l’ennui sans attaches. Parfois trop foutraque, ces élans indépendants et ces références forcent la sympathie.
La projection de THE SWEET EAST a eu lieu en présence du réalisateur Sean Price Williams qui est venu répondre aux questions des spectateurs à l’issue du film. Retrouvez ce moment de partage ci-dessous :
WAYWARD de Jacquelyn Frohlich
Mon avis : le casting féminin de WAYWARD, réalisé par Jacquelyn Frohlich, est très convaincant. L’histoire part d’un fait abject - l’enlèvement d’un enfant - pour installer des sentiments à la lisière du doute entre les personnages.
LES AVANT-PREMIÈRES
Les avant-premières proposées cette année étaient :
LE JEU DE LA REINE de Karim Aïnouz - Film d’Ouverture
DOGMAN de Luc Besson
FANCY DANCE d’Erica Tremblay
FITTING IN de Molly McGlynn
GOLDA de Guy Nattiv
LA ZONE D‘INTÉRÊT de Jonathan Glazer
LES INSÉPARABLES de Jérémie Degruson - séance jeune public
MAY DECEMBER de Todd Haynes
SHE CAME TO ME de Rebecca Miller
THE POD GENERATION de Sophie Barthes
JOIKA de James Napier Robertson - Film de Clôture
Il a été possible d’en caler quelques-unes dans un programme très chargé :
LE JEU DE LA REINE de Karim Aïnouz - Ce film a fait l’ouverture du festival.
Mon avis : de très belles interprétations d’Alicia Vikander et de Jude Law, ainsi qu’un soin appréciable porté sur les costumes, les décors et les atmosphères font qu’on se laisse prendre par LE JEU DE LA REINE réalisé par Karim Aïnouz.
DOGMAN de Luc Besson
Mon avis : DOGMAN n’est pas un Besson majeur, la réalisation ne se distinguant pas par rapport à ses grands films, mais cette histoire a un côté touchant et surtout l’interprétation de Caleb Landry Jones dans le rôle principal fascine.
FANCY DANCE d’Erica Tremblay
Mon avis : bien que les rebondissements narratifs de FANCY DANCE soient assez attendus, on s’attache aux personnages et à leur amour de leur culture.
LES INSÉPARABLES de Jérémie Degruson - séance jeune public
Mon avis : le film d’animation LES INSÉPARABLES est une adorable célébration de l’imagination, de l’envie d’aventure et de l’amitié qui trouve sa source dans la différence.
CAPTIVES d’Arnaud des Pallières
- dans le cadre de la catégorie ’Fenêtre sur le cinéma français’
Mon avis : malgré une belle réalisation aux couleurs chaudes qui s’oppose à une descriptions de souffrances brutes, ce CAPTIVES ne réussit pas à captiver faute à un récit qui ne nous permet pas de nous attacher aux personnages.
La projection de CAPTIVES a eu lieu en présence du réalisateur Arnaud des Pallières et des comédiennes Mélanie Thierry, Josiane Balasko, Carole Bouquet et Dominique Frot.
LES DOCUMENTAIRES
Les Documentaires montrés pendant le festival étaient :
100 YEARS DE WARNER BROS. de Leslie Iwerks
INVINCIBLE ÉTÉ de Stéphanie Pillonca
JERRY SCHATZBERG, PORTRAIT PAYSAGE de Pierre Filmon
NATALIA d‘Elizabeth Mirzaei
NUCLEAR NOW d’Oliver Stone
ROCK HUDSON : ALL THAT HEAVEN ALLOWED de Stephen Kijak
Le seul qu’il a été possible d’intégrer à l’agenda était ROCK HUDSON : ALL THAT HEAVEN ALLOWED réalisé par Stephen Kijak.
Mon avis : ROCK HUDSON : ALL THAT HEAVEN ALLOWED est un documentaire qui passe derrière le miroir du personnage créé par Hollywood pour nous raconter l’homme au travers de témoignages et d’extraits d’archives. Il est très touchant.
LES PRIX 2023
Le jury de la compétition des films indépendants composé de
Guillaume Canet - Président (comédien, réalisateur, scénariste & producteur)
Anne Berest (romancière, scénariste & comédienne)
Stéphane Bak (comédien)
Laure de Clermont-Tonnerre (réalisatrice & scénariste)
Alexandre Aja (réalisateur, scénariste & producteur)
Marina Hands de la Comédie-Française (comédienne)
Rebecca Marder (comédienne)
Yodelice (auteur-compositeur-interprète, musicien, producteur & comédien)
Léa Mysius (réalisatrice & scénariste)
a décerné les prix suivants :
Grand Prix : LAROY de Shane Atkinson
(distribution : ARP Sélection)
En salles en avril 2024
Prix du Jury : THE SWEET EAST de Sean Price Williams
(distribution : Potemkine Films)
Prix du Jury : FREMONT de Babak Jalali
(distribution : JHR Films )
En salles le 6 décembre 2023
Le jury de la Révélation (avec le soutien de la Fondation Louis Roederer, Grand Mécène de la Culture) composé de
Mélanie Thierry - Présidente (comédienne)
Félix Lefebvre (comédien)
Cécile Maistre-Chabrol (réalisatrice, productrice & auteure)
Pablo Pauly (comédien)
Julia Faure (comédienne)
Ramata-Toulaye Sy (réalisatrice & scénariste)
a décerné le Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation 2023 au film THE SWEET EAST de Sean Price Williams (distribution : Potemkine Films).
Le Prix du Public de la Ville de Deauville a été décerné à LAROY de Shane Atkinson.
Le Jury de la Critique, composé de cinq journalistes, a décerné son Prix à LAROY de Shane Atkinson.
Le Prix d’Ornano-Valenti 2023 a été décerné au film RIEN À PERDRE de Delphine Deloget (distribution : Ad Vitam). Il sortira en salles le 22 novembre 2023.
Prix Littéraire Lucien-Barrière : un jury composé des journalistes et écrivains François Armanet, Ariane Bois, Tiffany Gassouk, Colombe Schneck et Éric Neuhoff a remis le Prix littéraire Lucien-Barrière lors du Festival du cinéma américain de Deauville, sous la bienveillance de Béatrice Nakache Halimi. Le Prix littéraire Lucien-Barrière 2023 est décerné à Intimités de Katie Kitamura, publié aux éditions Stock.
LES TROPHÉS
(Source texte et photo : communiqué de presse) "Les trophées du Festival" sont créés et réalisés par Karl Lagasse.
Karl Lagasse est un artiste franco-américain. C’est lui qui a conçu et réalisé le nouveau trophée des lauréats du festival du film américain de Deauville , succédant ainsi au célèbre joailler, Cartier.
Passionné très tôt pour les collages, les graffitis et les tags : le collage était là pour inventer une nouvelle matière, en superposant des déchirures colorées et des tracés pour évoquer ce que les mots cachent.
Les graffitis et les tags dans les métros ont été ses toiles pour partager les émotions quand la parole était frappée par la timidité.
Dans ses œuvres la beauté, la violence, la solitude, la cruauté s’équilibre oniriquement avec magie. Il a eu raison de rêver car à l’âge de 15 ans, il vend sa première œuvre.
Après sa rencontre avec le grand Cesar, l’autodidacte ajoute d’autres cordes à son arc : la photographie, la sculpture et la peinture métaphysique.
Pour le 65 ème anniversaire du festival de Cannes, il réalise une sculpture monumentale signée par des talents planétaires.
Ses sculptures « One Dollar » vont lui permettre d’acquérir ses lettres de noblesse. Selon le magazine Art Price, le leader mondial du marché de l’art, Karl Lagasse compte parmi les plus jeunes artistes les plus côtés au monde.
Il offre à la ville de Deauville, sa ville d’adoption, un cryptogramme One en bronze, porteur d’un message de paix et d’amour et tout naturellement qu’il a été sollicité par le festival du film américain pour créer le trophée des lauréats.
Chaque trophée représente une lice qui sépare les cabines de plage, terrain de jeu de son enfance, est en fonte d’aluminium nécessitant 133 heures de travail. Et encore une fois, Karl Lagasse y projette des messages d’espoir pour l’humanité, des messages où le vide de sens n’est pas néant, car représenté. Vous l’aurez donc compris, s’il existait le César, la Palme ou bien encore l’Oscar, Deauville a maintenant le Lagasse."
LES STARS
Les stars se sont faites un peu plus rares cette année pour une raison précise que le Festival nous a partagée une quinzaine de jours avant le début du Festival :
(Source : communiqué de presse) "Le festival soutient le ralliement des acteurs à la grève des scénaristes, bien qu’il en subisse les conséquences. Peter Dinklage et Natalie Portman ont annulé leur venue, tout comme Jude Law et Joseph Gordon-Levitt qui auraient dû venir recevoir un hommage. Cependant, malgré ces désistements, nous maintenons la programmation et les cérémonies en leur honneur.
C’est dans ce contexte de résistance que nous avons écrit l’histoire de cette édition, où le cinéma indépendant prépare l’avenir dans une industrie en pleine mutation.
L’essentiel demeure les œuvres, le public pourra les découvrir et aller à la rencontre des réalisateurs, dont la majorité seront présents. Nous compterons notamment parmi nous Todd Haynes, Rebecca Miller, Sophie Barthes... Vingt-quatre metteurs en scène, dont douze en compétition fouleront le tapis rouge de Deauville. Sans oublier Jerry Schatzberg, à qui Guillaume Canet rendra hommage."
L’important pour moi a été de pouvoir voir 21 films ce qui reste tout de même une belle opportunité de compléter ma bibliothèque de cinéphile personnelle. De plus, les réalisateurs des films en compétition sont effectivement venus en nombre, Jerry Schatzberg était lui aussi présent pour recevoir un hommage et les fans de la série GAME OF THRONES ont eu la bonne nouvelle d’apprendre que le festival a honoré cette année la comédienne Emilia Clarke en lui remettant le prix du Nouvel Hollywood en sa présence, le dimanche 3 septembre, à l’occasion de la projection du film THE POD GENERATION de Sophie Barthes.
LES AUTRES ACTIVITÉS
D’autres activités autour du cinéma étaient proposée par le Festival. Il n’était pas possible de les inclure dans nos cinq jours de déambulations cinématographiques, mais je les mentionne tout de même ci-dessous (les informations viennent du communiqué de presse du Festival).
« Mon cinéma américain », une conversation avec Carole Bouquet (avec le soutien de CHANEL)
Pour cette 49e édition, le Festival du cinéma américain de Deauville proposait au public une rencontre avec une personnalité majeure du cinéma international. Le samedi 9 septembre à 11h, Carole Bouquet a échangé sur sa vision du cinéma américain en évoquant ses expériences et collaborations, tout en dévoilant sa filmothèque coup de cœur.
Conversation avec Luc Besson
Pour cette 49e édition, le Festival du cinéma américain de Deauville proposait au public une rencontre avec le réalisateur Luc Besson à l’occasion de la présentation de son film DOGMAN. La rencontre a eu lieu le dimanche 3 septembre à 16h30.
Rencontre avec Kyle Eastwood aux Franciscaines
A l’occasion de la sortie de son nouvel album, rencontre avec l’artiste et projection en avant-première du documentaire Eastwood Symphonic : une affaire de famille de Fabien Raymond et Pierre Carron. La rencontre et la projection ont eu lieu le mardi 5 septembre à 16h aux Franciscaines.
Ainsi se clôture ce retour sur cette 49ème édition du Festival du Film Américain de Deauville. Un grand merci aux organisateurs qui ont dû affronter des changements de dernières minutes et aux bénévoles pour leurs sourires qui sont toujours bienvenus. L’année prochaine se tiendra l’édition des 50 ans et les festivaliers sont déjà impatients de savoir ce que cet anniversaire nous réservera comme surprises !
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