Star Wars - Skeleton Crew : Critique 1.04 Je ne peux pas dire que je me souvienne d’At Attin
STAR WARS – SKELETON CREW
Date de diffusion : 18/12/2024 Plateforme de diffusion : Disney+ Épisodes : 1.04 Je ne peux pas dire que je me souvienne d’At Attin Auteurs et créateurs : Jon Watts, Christopher Ford Réalisateurs : Jon Watts, David Lowery, the Daniels, Jake Schreier, Bryce Dallas Howard, Lee Isaac Chung Interprètes : Jude Law, Ravi Cabot-Conyers, Ryan Kiera Armstrong, Kyriana Kratter, Robert Timothy Smith, Tunde Adebimpe, Kerry Condon, Nick Frost
LA CRITIQUE
ll va falloir se résoudre à accepter l’excitation et la joie de regarder les aventures de cette bande de jeunes dans cet univers si connu. Skeleton Crew continue d’être une série de divertissement, diablement bien maîtrisée et qui pourrait bien redonner de l’intérêt aux futurs projets Star Wars.
Cette semaine, au lieu d’atterrir sur At Attin comme prévu, notre équipage débarque sur At Achrann, l’une des planètes jumelles évoquée dans l’épisode précédent. Ici, tout semble similaire d’un point de vue architectural, sauf qu’une sorte d’apocalypse semble être passée par là.
Scénaristiquement, cette création ne laisse pas de flottement. Tous les mystères évoqués ou les interrogations voir quelques incohérences trouvent très vite une réponse. Dans cet épisode, on va comprendre pourquoi l’une des planètes protégées de la République a chuté, en attendant de voir pour les autres.
Sur At Achrann, il y a donc une guerre et tout le monde y prend part, même les enfants. Cette situation si particulière va donner lieu à deux faits saillants, un approfondissement du personnage de Neel - toujours aussi mignon - et une évocation de la place des jeunes dans les conflits armés. Le tout couvert, bien entendu, par du divertissement et une guest star française, en la personne de Mathieu Kassovitz. Où comment réussir à apporter du corps à du simple divertissement spatial et évoquer quelque sujets de fond sur l’humanité et son rapport au conflit.
La mise en scène et les différentes idées de réalistion sont pour le moment assez percutantes et tendent à ne jamais s’ennuyer réellement. Sans être révolutionnaire, la partie technique est au niveau en utilisant de bonnes vieilles valeûrs sûres - le brouillard des tranchées, le sauvetage à la dernière minute - mais toujours bien faites.
Cette petite sucrerie de fin d’année suit son cours et continue de maintenir le cap d’une œuvre qui pourrait bien se placer haute dans les classements des créations Star Wars made in Disney.
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