She-Hulk - Avocate : La CGI, comment ça marche messieurs les superviseurs de VFX ?

Dans une vidéo de plus de 6 minutes, les superviseurs VFX de She-Hulk - Avocate, Shannon Justison et Dadi Einarsson, expliquent en détail comment ils ont utilisé la capture de mouvement CGI aux côtés des acteurs humains, et comment ils ont fait en sorte que le jeu de la star Tatiana Maslany puisse briller à travers la quantité massive d’effets numériques utilisés dans le produit final.

"Nous avons capturé des pétaoctets de données", explique Justison. "C’était absurde la quantité de données que nous avons extraites du plateau."

En plus des tonnes de "mo-cap" (abréviation de "motion capturing" ou "capture de mouvement") enregistrées sur le plateau, l’équipe a ensuite eu la tâche difficile de coupler ces informations avec la performance de Maslany - dont une grande partie a été jouée depuis une plateforme surélevée cachée - afin de créer le personnage le plus crédible et réaliste possible. L’équipement de mo-cap comprenait à la fois une caméra de casque qui cartographiait les expressions de son visage et une "deuxième tête" au-dessus de la sienne, ce qui a aidé les co-stars à définir leurs lignes de regard.

S’adressant à TVLine avant la première de She-Hulk, Maslany a comparé son expérience Marvel avec celle qu’elle a vécu quand elle a tourné une certaine série de BBC America bourrée de clones : "Orphan Black m’a certainement préparée à l’idée de me demander : « Comment se déplacer à travers un montage très technique et une exigence de performance technique, tout en faisant preuve de spontanéité, en étant dans l’instant et en étant présente ? » C’était sans aucun doute un excellent terrain d’entraînement pour cela."

Mais à la différence de donner à Miss Hulk, l’actrice a expliqué que "c’est qu’il y a définitivement une transformation qui se produit, mais je ne la ressens pas vraiment, parce que je suis dans ce costume mo-cap. Si je me regarde dans le miroir, je ne vois pas Miss Hulk et je ne me dis pas « Oh oui, je suis elle ». C’est une suspension d’incrédulité totalement différente."

La première de la série, selon la réalisatrice Kat Coiro, a créé un défi technique supplémentaire, car le montage et le tournage devaient être effectués non seulement pour le Hulk de Maslany, mais aussi pour celui de Mark Ruffalo : "Nous avons dû construire des plateformes pour que les deux Hulk interagissent et aient les bonnes lignes de regard et la bonne hauteur. La vraie philosophie derrière les effets visuels est de capturer autant que possible la performance réelle de l’acteur in situ. Et une partie de mon travail consiste à installer le plateau de sorte que l’on ait presque l’impression qu’il s’agit d’acteurs normaux, même s’ils portent des combinaisons mo-cap et ont des caméras sur le visage."

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