Raised by Wolves : Critique 2.08 Happiness

Date : 22 / 03 / 2022 à 13h00
Sources :

Unification


RAISED BY WOLVES

- Date de diffusion : 17/03/2022
- Plate-forme de diffusion : HBO Max
- Épisode : 2.08 Happiness
- Réalisateur : Lukas Ettlin
- Scénariste : Aaron Guzikowski
- Interprètes : Amanda Collin, Abubakar Salim, Winta McGrath, Jordan Loughran, Felix Jamieson, Ethan Hazzard, Aasiya Shah, Ivy Wong, Matias Varela, Peter Christoffersen, Selina Jones, Morgan Santo, James Harkness, Kim Engelbrecht, Jennifer Saayeng, Travis Fimmel

LA CRITIQUE

Voilà, on y est ! Le final de la saison 2 de Raised by Wolves rendra-t-il hommage à ce que n’importe quelle famille humaine souhaite le plus, le bonheur ? N’oublions pas néanmoins que Mother et Father, même s’ils ne sont pas humains, ont montré à de nombreuses reprises qu’ils pouvaient être bien plus humains que certains humains eux-mêmes. Mais un androïde, au-delà de sa programmation prioritaire, reste un androïde, et la réalité peut parfois être cruelle.

Mother s’entête dans sa quête de mettre un terme aux agissements de Numéro 7. Father, tel un gros bêta, va succomber aux charmes de sa nouvelle création - autant que cela soit possible pour un androïde, surtout que Mother, qui d’ailleurs fait preuve d’une certaine ouverture d’esprit, l’y pousse. Comment fait-on donc pour être heureux quand on est que de vulgaires machines ? D’abord, comme n’importe quel humain, on essaie de se débarrasser de ce qui nous embête le plus. Pour cela, rien ne vaut la transplantation d’une nouvelle ligne de programmation. Ensuite, on essaie de s’assurer que cette nouvelle ligne de programmation prioritaire ne contredit pas nos autres lignes de programmation, elles aussi prioritaires. Enfin, on fait fi des problèmes qui restent cachés sous le tapis et qui ne sont pas résolus.

Faites ensuite entrer le loup dans la bergerie, et vous serez responsable de la disparition de cette dernière. C’est exactement ce que font Mother et Father, et les voilà bien embêtés par leur plus grand ennemi à ce jour, celui dont ils ne sont pas méfiés un instant. La série porte bien son nom, car c’est bien d’un loup dont il s’agit sous ses traits aussi souriants et dociles qu’ils soient.

De son côté, Marcus se lance dans une aventure dont l’objectif est simple : trouver l’origine du signal à l’origine des "voix" et des "visions" dont plusieurs personnages ont fait l’objet. Il devra alors faire face à un nouvel adversaire, adversaire qu’on finit par oublier tout au long de la série, et qui pointe le bout de sa croyance au moment le plus inattendu. Un nouveau mystère vient mettre le doute dans notre esprit : qu’est donc Marcus, lui qui semble jouir d’une aura divine ? À moins que ce ne soit que là encore la manifestation d’une nature extraterrestre dont on ignore le fonctionnement exact. Quant à Campion, il fait de la résistance. Le sort réservé à Vrille ne le laisse pas de marbre, et quelle plus belle marque d’humanité que cette incapacité à refuser une injustice. Enfin, Tempest et Hunter ramènent le bébé à la maison et font une découverte des plus troublantes à son propos.

Un final de saison qui met enfin les points sur les virgules. De manifestations divines, on passe à un signal venant d’une "entité", de reliques religieuses énigmatiques, on passe à objets mortels. Mais ce final de saison ne signifie en rien final de série, et Aaron Guzikowski nous amène sur un autre terrain, un terrain mainte fois exploré par les oeuvres de science-fiction précédentes : quand l’intelligence artificielle s’avère être un danger mortel pour l’Humanité. Il sera interessant de voir comment cette nouvelle dynamique sera traitée dans les saisons à venir. Et même si HBO Max n’a pas encore officialisé une 3e saison de Raised by Wolves, on imagine déjà Guzikowski en train de peaufiner ses histoires pour sa probable saison 3, le scénariste en chef ayant déjà tracé sa feuille de route pour un minimum de 5 saisons.

Une saison 2 qui aura connu des hauts et des bas, tout en gardant son identité propre. Une intrigue dont on a eu du mal à suivre les intentions tout au long de ses 8 épisodes, mais qui finissent par devenir évidentes, dommage qu’il aura fallu attendre les 2 derniers épisodes pour cela. Une complexité qui n’était pas vraiment nécessaire et qui est venue par moment gâché le plaisir. L’intérêt pour la série est néanmoins resté et on se demande ce que nous réserve la suite.

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