Raised by Wolves : Critique 2.07 Feeding
RAISED BY WOLVES
Date de diffusion : 10/03/2022 Plate-forme de diffusion : HBO Max Épisode : 2.07 Réalisateur : Lukas Ettlin Scénariste : Aaron Guzikowski Interprètes : Amanda Collin, Abubakar Salim, Winta McGrath, Niamh Algar, Jordan Loughran, Felix Jamieson, Ethan Hazzard, Aasiya Shah, Ivy Wong, Matias Varela, Peter Christoffersen, Selina Jones, Morgan Santo, James Harkness, Kim Engelbrecht, Jennifer Saayeng, Travis Fimmel
LA CRITIQUE
L’épisode de Raised by Wolves de cette semaine - intitulé Feeding - se lance dans la recherche du sens du mot mère et se perd dans la surenchère. Pour cela, le créateur scénariste Aaron Guzikowski nous fait suivre 2 arcs narratifs distincts. Le premier est centré sur Father et Tempest, qui se mettent à la recherche du bébé enlevé par une certaine créature la semaine dernière. Le deuxième voit Mother et Marcus tenter de filer une bonne correction à Numéro Sept.
L’épisode met les personnages face à leurs contradictions : Tempest d’abord, qui refusait pourtant l’idée de donner naissance au bébé issu du viol dont elle a été victime lors de la première saison de la série. Cette quête pour retrouver cet enfant lui permettra de savoir exactement ce qu’est une mère et ce que cette dernière doit être capable de faire pour son enfant, par dessus tout. Father, Hunter (Ethan Hazzard) et Vrille (Morgan Santo) - qui réapparait flanquée d’un masque à la Jason Voorhees - vont l’aider, sans réellement le savoir, à découvrir ce qu’elle veut vraiment. Mother ensuite, ses secrets finissent par être révélés lorsqu’elle se met en chasse de son "enfant naturel", Numéro Sept, en fugue. Elle comprend les ramifications qui se cachent derrière la mise au monde de cet enfant dans le final de la saison 1 et cherche les options qui s’offrent à elle pour y remédier.
Enfin, Numéro Sept acquiert des pouvoirs insoupçonnés grâce à ce fameux arbre tant désiré dans l’épisode précédent et c’est la planète Kepler-22 b qui risque tout bonnement d’être détruite. On comprend aisément que son évasion est liée à l’apparition de l’arbre "magique", mais j’imaginais Numéro Sept tentant de le détruire, et j’étais loin du compte. Ce qu’il en fait est totalement incongru et tout à fait surprenant à la fois. Chose encore plus incongrue, avaler cet arbre traité de "biotechnologique", permet au vilain serpent de devenir une arme bien plus puissante que Mother dans sa version Nécromancienne. Un face à face de cette dernière avec son fils tourne court et donne l’avantage à Sept. On comprend immédiatement que la création de Numéro Sept et celle de l’arbre font partie de quelque chose de plus grand et que le plus terrible semble encore à venir.
L’épisode permet enfin de mieux comprendre ce qu’est Grand-Mother, la création de Father. Ce que j’avais pris pour un simple squelette d’androïde insignifiant lors de l’épisode 3 - qui a servi de matériau de base à la fabrication de l’androïde voilé - s’avère en réalité être quelque chose de bien plus important, et ce nouvel androïde pourrait bien devenir la clé des difficultés que rencontrent Mother et Father depuis quelques temps. Ouf, heureusement que Father a été jaloux à un moment et qu’il s’est mis en tête de fabriquer lui aussi quelque chose qui vient de lui avec son propre fluide vital (le fameux "sang-carburant"). Heureusement aussi qu’il ait choisi la bonne carcasse pour cela...
Les coïncidences sont donc nombreuses dans la série. Les histoires et les rebondissements qu’elle livre sont parfois hauts perchés, ce qui m’a souvent fait tiquer. On a le sentiment que les solutions trouvées par Guzikowski pour tenter de résoudre les problèmes sont un peu faciles. Reste la réalisation de Lukas Ettlin, qui permet de maintenir la musicalité si profonde de la série et donc des faire durer le peu d’intérêt qu’il me reste. Il ne faut plus qu’un épisodes avant la fin de la saison 2. Je ne sais pas ce que ce final nous réserve, j’espère en tout cas que Numéro Sept ne vas pas avoir un appétit d’ogre...
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