Debris : Review 1.11 Asalah
Debris a réussi son pari de nous tenir en haleine ces deux dernières semaines avec un double épisode sublimant les relations entre nos héros et illustrant le risque que pouvait représenter ces morceaux venus de l’espace.
Tout est maintenant en place pour que ce programme nous passionne enfin, ce ne serait pas le moment de faire un filler, pas vrai ?
On retrouve une femme isolée en pleine forêt dans le Maryland. Les rayonnements émettent pile de sa position et lorsque des enquêteurs l’interpellent, la seule chose qu’elle prononce, c’est un nom : Bryan Beneventi !
L’ancien militaire se rend sur place avec Filona – ils sont tout de même mieux ensemble – et entame le dialogue avec cette mystérieuse dame. Elle débute un enchaînement de mots incohérents, mais pas pour Bryan, qui reconnait ces mots. Ce sont les siens et ceux de certaines des personnes avec qui, il a déjà parlé. Des instants marquants de sa vie, semblant reliés Beneventi à cette mystérieuse personne, entourée de l’aura habituelle des débris.
Une fois revenues au laboratoire, les deux personnes connectées se contactent, nous plongeons dans un souvenir de Beneventi.
Avec ce onzième chapitre, l’action tourne autour du passé militaire de Bryan et de sa fameuse photo secrète.
Loin d’être dénué de sens dans le but d’apporter – encore une fois – de la profondeur à un des personnages principaux, on peine à s’intéresser réellement à cet épisode basé sur le conflit américain en Afghanistan. On entre très vite dans un dilemme très manichéen sur la légitimité d’un tel conflit, presque hors de propos dans une série dont la dynamique SF semblait enfin prendre son envol.
Plus que deux épisodes, des audiences encore en baisse et un intérêt de moins en moins grand. C’est souvent le cas des programmes qui n’arrivent pas à trouver un style à proprement parlé.
EPISODE
Episode : 1.11 Titre : Asalah Date de première diffusion : 12/05/2021 (NBC) Réalisateur : Eagle Egilsson Scénariste : J.H. Wyman and Ryan Wagner Avec : Jonathan Tucker ; Riann Steele ; Norbert Leo Butz et Scroobius Pip
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