The Stand : Review 1.02 Pocket Savior
Que dire de ce 2e épisode de The Stand ? Il est long (1h05), il est dense et il nous présente de nouveaux personnages. Mais il continue à nous montrer comment le monde a chuté, ce qui avait déjà été fait dans le 1er épisode de la série, mais ici, c’est par le biais de Larry Underwood (Jovan Adepo) dans un lieu totalement différent.
L’impression déjà rapportée dans la review du 1er épisode reste la même. Josh Boone creuse autant qu’il peut dans l’oeuvre de Stephen King et axe son second épisode sur de nouveaux personnages qui n’avaient pas encore été présentés. Il tente de nous expliquer (sans véritablement y arriver) comment Underwood fait pour passer du rôle de chanteur raté à celui de leader d’un petit groupe de survivants en route pour Boulder, le quartier général de Mère Abigail (Whoopi Goldberg).
L’épisode se déroule selon le même modèle que le premier : il explore deux lignes temporelles distinctes à 5 mois d’intervalle. Il y a 5 mois, Captain Tripes se répandait sur le monde, et on en apprend un peu plus sur les circonstances des évènements à New York en suivant les tribulations de Underwood. Le défaut qui manquait cruellement au premier épisode est enfin là, la fin du monde y est montrée avec une certaines dose (mais pas assez) de catastrophe. Rues de New York embourbées, véhicules abandonnés, immeubles incendiés, presque tout y est. On voit d’ailleurs également Underwood et ses acolytes trouver refuge dans un grand magasin et on se demande comment il se fait que ce dernier n’ait pas été pris d’assaut et mis sans dessus dessous...
L’autre ligne temporelle est axée sur l’arrivée du groupe de Underwood parmi les survivants de Boulder - parmi lesquels on retrouve Stu (James Marsden), Harold (Owen Teague) et Frannie (Odessa Young) - autour de celle qui semble être une prophète, Mère Abigail. En voyant les images, on ne peut que penser à The Walking Dead, lorsque les héros de la série AMC s’installent à Alexandria, les barricades, les armes à feux et la suspicion en moins. On découvre les lieux, on se cherche un petit chez soi, et tout va bien.
Un autre aspect de la série me touche : les personnages font étalage d’une certaine apathie. Encore une fois, on assiste à la mort du parent d’un des personnages principaux, et encore une fois, cet évènement - d’ordinaire traumatisant (surtout lorsque celui-ci intervient alors que les hôpitaux sont surchargés et incapables de prendre soin de tout le monde) - ne semble en aucun cas être difficile à vivre. Perdre un proche - et encore plus dans de telles circonstances - devrait normalement vous faire péter les plombs, mais ici, non !
Le reste de l’épisode est néanmoins plaisant à regarder, la longue durée de celui-ci n’est absolument pas un point négatif. On a un Underwood, dont le parcours reste incomplet, qui se balade avec 2 personnages différents dans les 2 timelines, et on ne sait absolument pas ce qui est arrivé à celle qui l’accompagne dans le New York d’il y a 5 mois. Espérons que les épisodes à venir viendront combler le reste de l’histoire de cette dernière. D’autres personnages font aussi leur apparition dans le support et on aimerait en apprendre un peu plus sur leur histoire et sur ce qui va leur arriver. Enfin, on a un peu plus de Randall Flagg (Alexander Skarsgård), mais pas des masses non plus, et on nous explique comment il trouve son vile bras-droit.
Un épisode quelque peu décevant dans une certaine mesure, mais qui lance d’autres bases qui devraient être exploitées (je l’espère) dans les épisodes à venir. On veut voir de la survie, on veut voir un monde en reconstruction, on veut voir ce combat entre le Bien et le Mal.
ÉPISODE
Episode : 1.02
Titre : Pocket Savior
Date de première diffusion : 24/12/2020 (CBS All Access) - 10/01/2021 (StarzPlay France)
Créateurs : Josh Boone, Ben Cavell
Réalisateur : Tucker Gates
Scénariste : Josh Boone, Ben Cavell
Avec : James Marsden, Odessa Young, Alexander Skarsgård, Whoopi Goldberg, Owen Teague, Amber Heard, Jovan Adepo, Henry Zaga, Nat Wolff, Gordon Cormier, Heather Graham
RÉSUMÉ
The Stand est la vision apocalyptique de Stephen King d’un monde décimé par la peste et engagé dans une lutte élémentaire entre le bien et le mal. Le destin de l’humanité repose sur les frêles épaules de Mère Abagail, 108 ans, et d’une poignée de survivants.
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