Archer, Jonathan

Originaire de San Francisco, Jonathan Archer est le fils de l’un des collaborateurs de Zefram Cochrane. Son attachement aux progrès scientifiques et technologiques, qui date de sa plus tendre enfance, le conduit d’ailleurs à faire carrière au sein de Starfleet.

L’implication de cet officier dans le vol qu’il doit finalement commander est totale et le pousse à suivre pas à pas la construction de l’Enterprise NX-01.

Âgé d’une quarantaine d’années au moment du lancement de ce prototype, Archer est doté d’un physique solide et d’une personnalité aventureuse ainsi que d’une grande curiosité. Cet homme est littéralement né pour l’exploration : à la différence des capitaines de Starfleet qui se succéderont au cours des siècles suivants, il se laisse en effet fréquemment aller à l’étonnement et à l’excitation face aux phénomènes étranges qu’il rencontre.

La capitaine de l’Enterprise a en outre parfaitement conscience de l’importance que va revêtir son journal de bord pour les expéditions à venir et il y enregistre ses impressions détaillées (tout en y apportant une touche personnelle et humoristique) avec d’autant plus de soin qu’il est particulièrement fier de permettre à l’Humanité d’effectuer un nouveau pas de géant en repoussant les frontières qu’elle s’était fixées jusqu’alors.

Respectueux de la plupart des instructions qui lui sont transmises par sa hiérarchie, Jonathan Archer est par ailleurs capable d’opposer ses propres arguments à ceux qui souhaitent le voir appliquer des décisions avec lesquelles il est en désaccord. Malgré son sens profond du devoir, cet officier de Starfleet reste donc parfaitement capable de faire preuve d’une esprit rebelle et ne craint pas de discuter des ordres (voire de refuser de les exécuter) s’il ne les juge pas adéquats. De façon plus anecdotique, le capitaine du NX-01 a obtenu l’autorisation d’être accompagné dans sa mission par son chien Porthos (auquel il parle comme à un humain pour le plus grand étonnement du docteur Phlox).

En ce qui concerne ses sujets de préoccupation, il apprécie enfin très moyennement les Vulcains qu’il accuse volontiers d’entraver les progrès réalisés par les humains dans la mesure où ils ne partagent qu’une petite partie de leurs connaissances avec leurs « partenaires ».

Son officier scientifique étant une Vulcaine, Archer doit s’efforcer de lutter contre ses propres préjugés. Tout d’abord irrité par l’arrogance innée de T’Pol, le capitaine de l’Enterprise se montre ainsi sensible à l’humour particulier (et parfois involontaire) de sa compagne de voyage dont il apprécie en outre l’indéniable expérience en matière de vols interstellaires. Cet humain et cette native de Vulcain vont ainsi bâtir peu à peu une relation inédite à ce stade des contacts entre ressortissants de planètes différentes.

Indéniablement séduisant, Jonathan Archer n’est nullement hostile par ailleurs à certains « rapprochements entre les peuples » : le baiser qu’il échange avec la Sulibane Sarin ou sa relation sentimentale naissante avec l’Akaali Riian en sont les meilleures preuves.

La première mission du capitaine de l’Entreprise NX-01 ayant été couronnée de succès (avec le retour sur Qo’noS du Klingon Klaang « égaré » sur Terre puis enlevé par les Sulibans), ses supérieurs décident de le laisser poursuivre le programme d’exploration pour lequel il a été recruté en compagnie de l’équipage dont il s’est entouré.

Le capitaine Archer a ainsi l’occasion de rencontrer le peuple d’Axanar et de visiter une planète idyllique (à la surface de laquelle plusieurs de ses hommes sont toutefois victimes d’une toxine qui les rend paranoïaques) avant de croiser à nouveau la route des Klingons confrontés comme lui à des Xyrilliens et à leur habitude d’utiliser d’autres vaisseaux afin de remorquer leur propre navire défectueux.

Il est ensuite amené à sauver les descendants d’un groupe de colons terriens installés sur Terra Nova des radiations qui menacent de les tuer puis il rencontre des Andoriens, qu’il aide sans le vouloir à découvrir le matériel de surveillance employé contre eux au sein du monastère de P’Jem par les Vulcains (lesquels violent du même coup le traité signé entre les deux peuples), avant d’être une nouvelle fois confronté à un compatriote de T’Pol aussi peu avenant que possible.

Quelques temps plus tard, Jonathan Archer s’efforce de résoudre le mystère entourant le mal mystérieux dont souffrent les Akaalis et il découvre que leurs ressources en veridium sont pillées à leur insu par les Malurians (dont les installations minières s’avèrent extrêmement dangereuses). Il fait par la suite la connaissance de Matthew Ryan, premier officier du vaisseau-cargo Fortunate, qui profite du fait que son supérieur soit souffrant pour assouvir une vengeance personnelle à l’encontre des Nausicaans.

Le capitaine de l’Enterprise doit ultérieurement faire face une nouvelle fois à Silik, le Suliban qu’il a déjà affronté pour récupérer le Klingon Klaang, et il découvre à cette occasion que l’un des membres de son propre équipage n’est autre qu’un soldat venu du futur afin de se battre contre les Sulibans sur l’un des fronts de la « guerre froide temporelle » qui fait également rage à son époque.

Archer est ensuite sollicité par les Valakians, qui demandent qu’on les aide à vaincre la maladie à cause de laquelle ils sont en train de perdre leur suprématie planétaire au profit des Menks, mais il finit par comprendre le refus catégorique du docteur Phlox en la matière et renonce lui aussi à infléchir le destin d’un peuple au profit d’un autre.

Il est en revanche plutôt surpris par l’attitude des occupants klingons du vaisseau de classe Raptor qu’il a sauvé d’une destruction certaine puisque ceux-ci, à peine secourus, s’empressent d’exiger la reddition du navire qui leur est venu en aide.

Moins surprenante, la réaction du Haut Commandement Vulcain face au rôle de l’Enterprise dans la découverte par les Andoriens des installations secrètes de P’Jem ne se fait pas attendre très longtemps. Dans la mesure où les Vulcains ne souhaitent plus être associés de quelque manière que ce soit à la mission du NX-01, un vaisseau commandé par le capitaine Sopek est ainsi envoyé à la rencontre de celui de Jonathan Archer afin d’y récupérer T’Pol. Les officiers supérieurs du navire de Starfleet sont cependant pris en otage au même moment par une faction rebelle au pouvoir en place sur la planète Coridan et malgré l’intervention des forces armées vulcaines, Archer ne doit son salut qu’à l’arrivée sur place de l’Andorien Shran qui s’estimait jusqu’alors redevable d’une faveur envers lui.

Peu après, le capitaine accepte de recevoir à son bord un groupe de Vulcains « dissidents » (dont le dirigeant se nomme Tavin) qui refusent de se priver des émotions généralement réprimées par leurs semblables.