Japan Expo Sud 2019 : Le weekend
Cette dixième édition de Japan Expo Sud vient de s’achever et a permis aux amateurs du Japon de se faire bien plaisir. Contrairement à son grand frère parisien, attirant environ 250 000 personnes, le festival de Marseille a gardé une échelle humaine permettant de l’apprécier au mieux. Environ 40 000 spectateurs se sont rendus sur les lieux des festivités durant les 3 jours de ces dernières.
De nombreux artistes français et quelques-uns japonais étaient invités. Ceux-ci se sont succédé dans des tables rondes, master class, conférences, ateliers de démonstration, point de dédicaces. Certains ont fait des concerts et showcases endiablés, dont un formidable concert de 2 heures pour fêter le passage à l’adolescence de Japan Expo Sud.
L’invitée d’honneur, la dessinatrice et chara designer, Terumi Nishii a livré une rencontre passionnante et elle a répondu à de nombreuses questions, tout en exécutant en même temps un très beau dessin. Vous pourrez prochainement retrouver la retranscription de cette superbe session.
La chanteuse, et harpiste, française Cécile Corbel qui sort son prochain album le 29 mars 2019, et l’idol japonaise, l’enthousiasmante Emi Arisaka auront aussi un article qui leur est consacré.
L’arrivée du festival au sein du Palais des congrès de Marseille est une très bonne idée. 3 grands halls, et le bel amphithéâtre, étaient utilisés. Chacun d’en eux avaient 1 à 2 scènes permettant diverses animations, rencontre et lieu de spectacles. Un sympathique espace extérieur était réservé pour des jeux que le public a plébiscités. Le beau temps estival a permis de profiter pleinement de ces activités extérieures et de se reposer en plein air.
On trouvait de nombreux stands professionnels, d’autres tenus par des associations permettant de découvrir l’activité, ou le sport, dont ils s’occupaient. De très belles boutiques d’amateurs présentaient des objets sympathiques et raffinés faisant le plaisir des fans.
Les salles de projections et de conférences étaient confortables. Mais c’est vraiment la scène principale, le très bel amphithéâtre des lieux, qui était des plus agréables. Avec de bons fauteuils, un dénivelé permettant à chacun d’avoir une place sans être gênée par la personne de devant, et une grande scène, les concerts se déroulant en ces lieux étaient d’une appréciable qualité.
Vous pouvez trouver ci-dessous tous les évènements auxquels j’ai assisté, ainsi que mon ressenti dessus et la synthèse des conférences idoines. Ces derniers sont accompagnés d’un extrait des concerts ou rencontres que j’ai filmé et de leurs portfolios dédiés. Vous avez dans l’ordre : les concerts de Bandai Japan, Kolme et Neko Light Orchestra, les projections de Fate/Stay Night : Heaven’s Feel II. Lost Butterfly et Le bal des Mascottes, le World Cosplay Summit, l’exposition des 10 ans de Japan Expo Sud et les conférences des fondateurs de Japan Expo et des Éditions Olydri.
Du 4 au 7 juiller 2019, Japan Expo Paris revient pour une vingtième édition qui va en mettre pleins les yeux. C’est une belle opportunité pour les provinciaux de découvrir la capitale qui se pare, en cette fin d’année du Japonisme, des couleurs étincelantes du blanc et du rouge.
Un grand merci à tous les bénévoles permettant à Japan Expo Sud de continuer à exister et de rendre le festival aussi attractif et sympathique. Une belle façon de se dépayser et un moment de bonheur partagé avec pleins de passionnés !
BANDAI JAPAN
Une soirée spéciale J-Pop Party ! a été organisée pour fêter les 10 ans de Japan Expo Sud. Ce sont trois groupes féminins qui se sont retrouvés sur scène, qui ont mis une ambiance de folie pendant pratiquement 2 heures et ont réussi à faire danser le public.
Le concert a débuté par Emi Arisaka, la lolita J-rock, s’est poursuivi par le groupe des 7 jeunes femmes constituant le groupe Banzai Japan, des idols pleine d’énergie, et s’est achevé sur le trio kolme, à la J-pop teintée de hip hop et de RnB.
Un article spécial sur Emi Arisaka sera bientôt mis en ligne. Vous pouvez retrouver ci-dessous mon ressenti concernant les deux autres groupes, accompagné d’un extrait de leur concert et d’un portfolio dédié.
Banzai Japan fait escale à Marseille : le groupe d’idols vainqueur du concours Tokyo Candoll 2018 vous entraine dans son univers plein de bonne humeur.
Banzai Japan souhaite partager les charmes du Japon et son énergie avec le monde entier ! Sur scène, leurs performances se partagent entre un mélange de musiques japonaise et occidentale, et des chorégraphies millimétrées.
Après avoir gagné Tokyo Candoll en avril dernier et s’être produites pour la première fois en Europe à Paris en juillet, les idols débarquent à Marseille.
Banzai Japan est un groupe vraiment sympathique qui a mis une belle ambiance dans la salle. Les jeunes femmes livrent une chorégraphie très travaillée, utilisant parfois des accessoires comme des éventails qu’elles manipulent avec brio. Parfaitement rodées, elles se déplacent sur scènes dans un ballet millimétré et chacune d’entre elles vient se mettre en valeur en avant-scène de temps en temps. Avec de belles tenues et une énergie immense, les artistes sont vraiment plaisantes à voir. Quelques-uns de leurs fans japonais se trouvaient dans la salle et ont mis une ambiance impressionnante que l’on perçoit d’ailleurs à la fin de la vidéo ci-dessous.
GALERIE BANDAI JAPAN
KOLME
La musique de kolme prend ses racines dans le hip hop et le RnB. Ajoutez-y des influences jazz et funk et vous obtenez une J-pop mélodieuse et dansante. Leurs chorégraphies soignées ajoutent encore un peu plus d’énergie à leurs performances et elles vous invitent à voir ça par vous-même à Japan Expo Sud.
Kolme (call me ou appelle-moi), est un groupe de trois jeunes femmes qui font la composition, le lyric et la chorégraphie de chacun de leurs titres. L’un de leur source d’inspiration est d’ailleurs un artiste français. Ces dernières ont une grande autonomie et alternent la mise en valeur de chacune d’entre elle. Elles sont pleines d’énergie et proposent à leur public une chorégraphie simplifiée en 4 temps permettant au public de danser sur une de leur chanson.
Si ce dernier a été sage pratiquement jusqu’à la fin de leur concert spécial donné pour les 10 ans de Japan Expo Sud, elles se sont encore plus lâchées dans leur showcase du lendemain, entrainant les spectateurs avec elles dès leur deuxième numéro. Il est amusant de voir que leurs fans, qui avaient fait le déplacement du Japon, étaient moins démonstratifs que ceux du groupe Bandai Japan, mais tout aussi perdus dans le spectacle que ces dernières donnaient.
GALERIE KOLME
NEKO LIGHT ORCHESTRA
Pour rendre hommage à Isao Takahata, le Neko Light Orchestra propose des reprises des musiques et chansons des cinq derniers films du réalisateur : Le Tombeau des lucioles (1988), Souvenirs goutte à goutte (1991), Pompoko (1994), Mes Voisins les Yamada (1999) et Le Conte de la princesse Kaguya (2013).
Aux origines du projet, le Neko Light Orchestra avait prévu un concert intimiste à l’occasion du 30e anniversaire du Tombeau des lucioles et de Mon Voisin Totoro d’Hayao Miyazaki. La disparition d’Isao Takahata a poussé la direction artistique vers un concert hommage aux films de cet immense réalisateur. S’y ajoutent quelques clins d’œil musicaux aux films de Hayao Miyazaki qui ont accompagné l’histoire du Studio Ghibli au même moment, souvent en coproduction avec Isao Takahata.
Sur scène, à l’occasion de ce concert, le Neko Light Orchestra réunit le piano à queue, le violon, le violoncelle, la guitare, les percussions, les chœurs et le chant avec Norieh (également chanteuse des Échos de la Vallée du Vent).
L’émotion est au cœur de ce concert, entre les souvenirs du Tombeau des lucioles mis en musique par Michio Mamiya, les chansons légères et entrainantes des tanuki dans Pompoko ou des Yamada, l’émotion nostalgique de Souvenirs goutte à goutte, et la variété de nuances émotionnelles du Conte de la Princesse Kaguya avec les musiques de Joe Hisaishi, également compositeur de tous les films d’Hayao Miyazaki.
J’avais eu l’occasion d’assister au concert du très bon Neko Light Orchestra lors du Japan Expo 2018. Ces derniers sont toujours aussi remarquables, et la véritable scène d’un lieu créé pour des conférences et des spectacles convient très bien à de la magnifique musique orchestrale, parfois feutrée, que ces derniers pratiquent. Composés d’une violoniste, d’une violoncelliste, d’un guitariste, d’un batteur et d’un pianiste, l’orchestre réduit, pour cet hommage émouvant à Hayao Miyazaki, co-fondateur du Studio Ghibli, s’accompagne de l’excellente chanteuse Norieh. Les artistes ont alterné quelques titres emblématiques du réalisateur, faisant parfois incursion dans des films réalisés par son compère Miyazaki et que Takahata a co-produit. Un très beau spectacle à voir si l’orchestre passe dans votre région. Ces derniers alternent aussi avec des concerts sur Harry Potter et sur Game of Thrones. Vous pouvez retrouver toutes ces informations sur leur site internet.
GALERIE NEKO LIGHT ORCHESTRA
FATE/STAY NIGHT : HEAVEN’S FEEL II. LOST BUTTERFLY
Sorti pour la première fois en 2004, Fate/Stay Night est d’abord un jeu vidéo de type visual novel. Il a connu plusieurs adaptations, en manga, anime et film d’animation. Il est réalisé par Tomonori Sudô et avec une bande son signée Yuki Kajiura (Pandora Hearts, Noir, Gundam Seed Destiny...).
"L’adversaire que je dois vaincre est toujours en ville."
Le garçon a pris la décision de continuer à se battre et de protéger la fille. La Guerre du Saint Graal, qui voit s’affronter Masters et Servants, fait rage. Une nouvelle guerre a été déclarée dans la ville de Fuyuki, dix ans après la guerre du Graal précédente.
Cependant, la présence de Zôken Matô, le patriarche d’une des trois familles fondatrices ne fait qu’empirer les choses. Zôken convoque le Servant True Assassin. Une ombre inconnue s’abat sur la ville, tuant Masters et Servants un par un. Shiro Emiya, qui combat en tant que Master, est blessé et perd son Servant, Saber. Animé par sa ferme intention de protéger Sakura Matô, Shiro refuse de quitter la bataille.
Alors que Sakura se fait du souci pour Shiro, elle se fait rattraper par son propre destin de mage. "Je promets. Je..." Il a juré de ne pas la trahir. Cependant, leurs souhaits les plus chers sont sur le point d’être anéantis par l’ombre noire.
Le deuxième film Fate/Stay Night : Heaven’s Feel est diffusé en partenariat avec Wakanim.
Fate/Stay Night : Heaven’s Feel II. Lost Butterfly est un très bon dessin animé, deuxième volet de la trilogie dédié à Fate/Stay Night. Il débute à la fin du premier opus, et laisse les spectateurs frustrés en s’arrêtant de nouveau sur une fin crispante. Il ne faut d’ailleurs pas sortir avant d’avoir vu la fin du générique qui propose des images des plus alléchantes du troisième volet qui sortira en salles en été 2020 au Japon. Un temps qui assurément va paraître interminable pour ceux qui auront l’occasion de voir ce deuxième volet.
L’animation a encore gagné en qualité par rapport au premier long-métrage. On y retrouve les personnages du précédent opus, et le drame devient encore plus intense. La suite permet d’explorer les profondeurs parfois très grandes des différents protagonistes, et réserve nombre de surprises.
Quelques clichés un peu agaçants se glissent dans l’animé. Néanmoins, ce dernier est vraiment intéressant, et les relations entre les différents personnages, ainsi que leur évolution, participent pleinement au plaisir que l’on prend à le regarder.
De nombreux combats dantesques viennent rompre la monotonie de la vie quotidienne des personnages. Ceux-ci sont particulièrement bien mis en valeur. De plus, l’affrontement entre deux Servants est vraiment très spectaculaire, et visuellement absolument magnifique.
Cruelles et malsaines, avec un cœur basé sur une très belle histoire d’amour, ces nouvelles aventures de Sakura et de ses amis et ennemis valent réellement le détour. En attendant un troisième volet qui sera sans nul doute particulièrement poignant et spectaculaire.
LE BAL DES MASCOTTES
Partagez la passion du Japon pour les mascottes lors de la projection du documentaire de Denis Mentzer dédié au phénomène des yuru chara !
L’engouement des Japonais pour les mascottes a atteint un tel niveau que le pays compte aujourd’hui des centaines de ces petits personnages. Les régions, villes, quartiers, et même les grandes entreprises, les lieux touristiques ou encore la police, les pompiers ou l’armée, tout le monde a sa mascotte.
Enjeu d’image, enjeu économique, le secteur hyperconcurrentiel des mascottes connaît tous les ans son point d’orgue lors du Yuru Chara Grand Prix. Ce concours qui draine des votes venus de tout le pays est un faiseur de stars. En 2011, l’ours noir Kumamon y triomphait et depuis il s’est imposé comme une sorte de porte-parole du Japon à l’étranger.
Les yuru chara, mascottes en japonais, sont devenues plus qu’un simple outil marketing et se sont fermement ancrées au cœur de la société japonaise. Des allées du festival aux éclairages de Koyama Kundo, le père de Kumamon, plongez dans ce documentaire pour mieux comprendre la passion des Japonais pour ces personnages hors norme.
Depuis quatre ans, à Japan expo, les mascottes ont fait leur apparition. Tout d’abord ces dernières étaient un petit peu discrètes, avec en tête d’affiche le magnifique Kumamon, le sympathique ours noir promouvant la région de Kumamoto, qui est une superstar dans ce milieu. Puis, de nombreuses mascottes se sont pressées pour participer à Japan Expo, qui depuis 2 ans leur à dédié une scène qui leur est entièrement consacrée. En balade dans les allées ou lors des shows remuants, les spectateurs se pressent en nombre pour prendre en photo et s’afficher en compagnie de ces adorables créatures. Ou se déhancher lors des chorégraphies adorables que ces derniers réalisent. Japan Expo a même créé sa propre mascotte pour le représenter.
Un documentaire spécifique de Denis Mentzer, a été réalisé sur ce phénomène, Le bal des Mascottes. Il se focalise sur la grand-messe annuelle les mettant à l’honneur, le Yuru Chara Grand Prix. En effet pendant trois jours, les mascottes du pays entier viennent concourir pour obtenir le prestigieux prix de la meilleure mascotte de l’année. Seuls 200 candidats peuvent passer la barrière des présélections et auront deux jours pour convaincre le public, se pressant nombreux dans les lieux, afin d’arriver en tête de ce concours.
Le documentaire permet de comprendre et de connaître l’ambiance qui y règne, et de voir les pronostics et les changements de bascule se déroulant en faveur des uns et des autres.
Il donne aussi la parole au créateur de Kumamon qui est réellement une superstar, et dont le succès a entraîné une émulation des autres régions autour des mascottes.
De plus, on découvre une école spécialisée dans la formation de personnes qui animent ces mascottes géantes.
Le potentiel Kawai de celles-ci est bien mises en avant. Néanmoins, certaines mascottes sortent de l’ordinaire et préfèrent jouer sur une apparence décalée, ou un caractère bien trempé, pour se mettre en valeur.
La multiplication du nombre de mascottes a eu des répercussions depuis les années 2015 sur ce milieu. Une offre de plus en plus importante, qui a obligé certaines mascottes moins connues a disparaître. En effet, chacune d’entre elle nécessite un frais de fonctionnement qui peut être assez élevé, et si les rentrées d’argent qui leur sont associés peuvent être extrêmement importantes, comme pour Kumamon, certaines d’entre elles, n’ont plus de place pour exister vraiment.
C’est un très sympathique documentaire qui nous est donné de voir sur ce phénomène. Un moment de plaisir et de relaxation en présence de ces personnages au gros potentiel mignon, et à l’envers du décor bien décrit.
WORLD COSPLAY SUMMIT
Le World Cosplay Summit est un rendez-vous réellement incontournable des fans de Japan Expo. La salle était d’ailleurs complète, les spectateurs se pressant en nombre pour assister au spectacle donné par les cosplayeurs tentant de se qualifier pour la finale du World Cosplay Summit au Japon. Une dizaine de duos s’est succédé sur scène, mettant en avant de très beaux costumes et proposant des prestations extrêmement diversifiées. Le spectacle est passé à toute allure, et les fans ont pu aller admirer les cosplayeurs de près à la sortie de l’événement dans l’espace qu’il leur était dédié. Aussi, si vous allez à un quelconque Japan Expo que ce soit, n’oubliez pas d’assister au moins une fois à l’un des nombreux cosplay qui ponctuent toutes les journées du festival pour y découvrir un spectacle que vous n’aurez pas beaucoup l’occasion de voir ailleurs.
GALERIE WORLD COSPLAY SUMMIT
EXPOSITION 10 ANS JAPAN EXPO SUD
Une jolie exposition était faite en l’honneur des 10 ans de Japan expo Sud. On pouvait y découvrir la chronologie des éditions passées. On pouvait aussi revoir l’intégralité des affiches du festival. Des panneaux consacrés à une année, présentaient les moments forts et les invités de l’édition. Le plus intéressant était le dessin réalisé par les invités du festival à cette occasion, et que l’on pouvait trouver en dessous. C’était une jolie balade, et un retour vers le passé, permettant de revoir ou de découvrir les grands noms qui se sont succédé au fil de ces 10 années d’existence de Japan expo Sud, qui nous était proposé.
GALERIE EXPOSITION 10 ANS JAPAN EXPO SUD
CONFÉRENCES
Depuis 10 ans, Japan Expo Sud réunit chaque année les amoureux du Japon, les fans de culture nipponne et les néophytes curieux de découvrir le pays du soleil levant, autour d’invités, de participants, d’exposants et d’intervenants, parfois venus du Japon, qui partagent les mêmes intérêts et passions.
Jean-François Dufour et Thomas Sirdey, fondateurs du festival, vous invite à replonger dans cette aventure au cours de cette conférence. Ils partagent leurs nombreux souvenirs avec vous et profite de l’occasion vous dire un grand merci, car c’est grâce à vous – et avec vous – que nous fêtons ce 10e anniversaire !
Les fondateurs de Japan expo, Jean-François Dufour et Thomas Sirdey, sont revenus sur la genèse de ce festival qui a pris une telle ampleur dans le panorama du milieu du divertissement français.
Créateur d’un fanzine spécialisé, ils ont été contactés il y a un certain nombre d’années par Épitanime, un festival dédié au Japon qui a lieu chaque année début juin. L’ancien créateur du festival leur a demandé de l’aide pour éviter que ce dernier ne disparaisse. C’est après cette expérience que les créateurs ont décidé de faire un festival mélangeant tous les genres. Ils se sont inspirés d’un festival d’animé américain, AnimeFest, qu’ils ont trouvé formidable, et qui n’a finalement que cinq ans de plus que l’âge de Japan Expo.
Ils voulaient donner une place à tous les éléments que l’on retrouve dans des salons spécialisés. Ainsi, les jeux vidéo se retrouvent à côté des mangas et de l’animation. Les figurines et la mode sont bien présentes. Les activités plus traditionnelles, la musique, les arts japonais, le sport, et bien sûr les concerts, ont leur place dans ce festival bien particulier.
Dès le départ, il a été décidé de faire venir des acteurs japonais. Au Japon, les salons sont encore plus codifiés qu’en France. Ainsi, les artistes ne se fréquentent pas, et les fans ne se mélangent pas. Ce salon sortant de l’ordinaire, attire donc l’enthousiasme des invités japonais qui sont mis en valeur d’une façon dont ils n’ont pas l’habitude et qui leur permet de croiser des activités qu’ils ne fréquentent généralement pas.
De plus, les Masters class, live drawing, et les rencontres avec leurs fans pour répondre à leurs questions, ne leur sont pas vraiment connus. À Japan expo, ils peuvent donc être confrontés directement à leurs aficionados, et répondre à leurs questions plus ou moins pointues.
Japan Expo s’est étendu vers le sud il y a 10 ans, pour proposer aux provinciaux un accès à ce salon. Néanmoins, tous les autres salons utilisons le nom de Japan expo, ne dépendent absolument pas de Japan Expo Paris et de Japan Expo Sud.
GALERIE CONFÉRENCE FONDATEURS JAPAN EXPO
Vous êtes fan des publications d’Olydri éditions, Noob Reroll ou Sentaï School ? Venez rencontrer leurs auteurs et découvrir leur actu !
Venez rencontrer l’équipe Olydri Éditions pour évoquer l’actualité de la maison d’édition et de ses auteurs. L’occasion parfaite d’en apprendre un peu plus sur l’univers d’Olydri et le travail des auteurs présents. Jorys Boyer, Philippe Cardona et Florence Torta viennent échanger avec le public et répondent à vos questions.
Les éditions Olydri et leurs auteurs, Jorys Boyer, Philippe Cardona et Florence Torta, sont venus donner une conférence de presse très amusante sur les œuvres sur lesquelles ils travaillent et qui sont sorties, ou vont sortir prochainement. Les invités étaient extrêmement drôles, et les répliques fusaient sans arrêt. On ne s’ennuyait pas devant cette joute verbale enlevée à laquelle s’ajoutait de subtiles références et des placements des différents livres des uns et des autres.
Noob, des éditions soleil, a été longuement abordé. Ainsi que le design de certains personnages des œuvres de Jorys Boyer et Philippe Cardona qui s’inspire de certaines personnes qu’ils connaissent, dont Florence Torta.
L’éditeur a fait le choix de lancer une campagne Ulule pour financer le huitième tome de Sentaï School, un manga/comics/BD humoristique que je conseille vivement et qui fait passer un superbe moment de lecture.
En effet, ce nouveau moyen de procéder permet de rester au plus près des fans qui sont avertis de la sortie du livre. Cela permet aussi de financer le livre avant qu’il soit finalisé, et d’éviter les nombreux exemplaires imprimés qui ne trouvent pas forcément de distributeur, ou de place dans les boutiques à cause du nombre de publications sortant chaque jour. Des éditions qui sont coûteuses à produire et qui finissent malheureusement, pour une partie des recueils, au pilon.
Cette tendance, d’utiliser des plates-formes participatives, se répand de plus en plus, notamment chez les petits éditeurs. C’est une nouvelle habitude à prendre pour les amateurs, qui peuvent ainsi recevoir directement leurs livres chez eux, ne pas rater un seul numéro, et permettre aux éditeurs de continuer d’avoir une ligne éditoriale sortant du lot.
GALERIE CONFÉRENCE ÉDITIONS OLYDRI
GALERIE PHOTOS
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