Dune Prophecy : Critique 1.02 Two Wolves
DUNE PROPHECY
Date de diffusion : 25/11/2024
Plateforme de diffusion : Max
Épisodes : 1.02 Two Wolves
Créateurs : Diane Ademu-John ; Alison Schapker
Showrunner : Alison Schapker
Réalisateurs : Anna Foerster
Interprètes : Emily Watson ; Olivia Williams ; Travis Fimmel ; Jodhi May ; Sarah-Sofie Boussnina ; Chloe Lea ; Chris Mason ; Shalom Brune-Franklin ; Mark Strong
Musique : Volker Bertelmann
LA CRITIQUE
On pourrait se lasser de HBO. Il faut dire que la grande chaîne « qui n’est pas de la télé » américaine a tout de même une habitude de production peu prolifique. Être abonné à max ce n’est pas la garantie d’avoir du nouveau contenu tous les jours contrairement aux concurrents. En revanche virgule s’il faut reconnaître un fait indéniable, c’est la qualité supérieure et l’exigence entourant les créations du groupe.
De voir l’univers de Dune Prophecy atterrir ici. Qu’on le veuille ou non, on sait pertinemment, lorsque l’on est spectateur, d’un point de vue du respect de l’œuvre originale et des nouveaux standards actuels, que l’on va être comblé. Après une introduction très classique pour ce type de série, il était temps de prendre son envol cette semaine.
Machination et âpreté
Après la fin dramatique du premier épisode, il était temps de voir les conséquences des terribles actes perpétrés par Desmond Hart, notre viking préféré. Point de tergiversation cette semaine. Les protagonistes sont intelligents et comprennent rapidement les conséquences de ces deux drames.
L’imperium doit éviter la crise diplomatique et conserver ses nouvelles troupes. Le Bene Gesserit doit comprendre ce mystère et conserver sa place auprès de l’Empereur. On retrouve la dureté des rapports de force des films récents dans ce deuxième chapitre. Visuellement plus vivant que ces derniers, l’intransigeance de cet univers transpire à l’écran.
La série, du fait sûrement de ses seulement six épisodes, en profite pour introduire les rebelles et différents traîtres pour donner cette impression de toile d’araignée géopolitique où chaque initiative peut avoir un effet domino aux issues inconnues.
Corps et esprit
La plus grosse différence notable avec les productions de Denis Villeneuve réside dans l’illustration physique et spirituelle du féminin. Il est difficile de savoir si ces longues scènes d’ébats érotiques ont une quelconque signification sous-jacente - autre que l’utilisation des à des fins stratégiques - mais Prophecy n’hésite pas à exposer les corps.
Dans son illustration de la psyché des Sœurs, le show préfère le figuratif à l’abstrait. Cela permet une illustration plus intelligible mais retire quelques ambitions graphiques et oniriques. À voir si cette direction ne va pas trop entamer les belles bases visuelles installées dans cette première saison.
Une bonne continuité qui fait monter l’excitation en vue de la suite.
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