House of the Dragon : Critique 2.07 La Semaison Rouge
HOUSE OF THE DRAGON
Date de diffusion : 29/07/2024 Plateforme de diffusion : Max Épisodes : 2.07 La Semaison Rouge Créateurs : Ryan Condal ; George R.R. Martin Showrunner : Ryan Condal Réalisateurs : Andrij Parekh Interprètes : Paddy Considine ; Matt Smith ; Emma D’Arcy ; Rhys Ifans ;Steve Toussaint ; Eve Best ; Sonoya Mizuno ; Fabien Frankel ; Milly Alcock ; Emily Carey ; Graham McTavish ; Matthew Needham ; Jefferson Hall ; Olivia Cooke Musique : Ramin Djawadi
LA CRITIQUE
Après une seconde saison largement accès sur les Verts et leur détricotage politique incessant, House of the Dragon a enfin décidé de mettre l’accent sur la rébellion de Rhaenyra. Avec un épisode touchant à l’épique et au conte chevaleresque, tout en faisant avancer toutes les narrations des personnages importants anciens et introduits cette saison.
C’est avec ce genre d’épisode, La Semaison Rouge, que H.o.t.D rivalise avec son aîné, avec des dragons en plus, donc c’est forcément mieux. Le nouveau dragonnier mystère est donc le bâtard de Corlys Velaryon, Addam, ce qui va inspirer Rhaenyra dans sa quête de nouveaux pilotes de créatures volantes cracheuses de feu. En s’appuyant sur Misaria, elle va lancer un grand recrutement de toutes les têtes blanches illégitimes de Port Real. Vous êtes le croisement d’un Targaryen et d’une catin, the Black Queen needs you !
Avec un montage brillant montrant comment le murmure permet le recrutement, nous avons droit à deux scènes mettant en avant des personnages passionnant mais qui avait un destin anecdotique. C’est la force de cette série qui arrive à replacer la notion de peuple au milieu de la guerre entre suzerains. D’autant que cela soulève toute l’hypocrisie relative à l’héritage royal. S’il n’a pas lieu au sein du couple couronné, la conception n’a aucune valeur.
C’est sûrement le fait de l’écriture de Georges R.R. Martin, mais elle est très bien retranscrite à l’image. Cette constante se confirme une nouvelle fois : la cinématographie de cette œuvre est tout bonnement fascinante. Si on est honnête ce n’est pas la pointe de la technologie des effets numériques, mais c’est comment ils sont utilisés et mis en scène qui apporte tout son cachet à cette série. Bien évidemment les dragons en tête.
Lors de la séance de recrutement forcée à Peyredragon, montrer la grandeur des créatures avec une caméra à hauteur d’humain permet de rappeler le danger qu’ils représentent.
En ce qui concernen l’autre grande intrigue de ce chapitre, Daemon a peut-être trouvé meilleur que lui au jeu de la terreur en la personne du jeune nouveau seigneur du Conflans, Oscar Tully. Véritable stratège, malgré ses 14 ans, il n’hésite pas à manipuler Daemon pour que ce dernier obtienne gain de cause, tout en faisant de lui un nouveau seigneur impitoyable
Quel plaisir coupable de voir un jeune personnage aussi impétueux et intelligent à la fois, brillamment interprété par Archie Barnes. Son introduction au récit de cette manière le place directement comme un futur personnage important des saisons à venir.
Tout est en place pour un grand final bouleversant. La bataille risque d’être dantesque, pour notre plus grand bonheur.
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