SDCC 2018 - Wonder Woman 1984 : Suite ou pas suite, That’s The Question...
Tournant définitivement la page « Zack Snyder » lors d’un article du Wall street journal, les studios Warner ont dévoilé la nouvelle direction « des mondes de DC » le 21 juillet 2018, durant le panel DC, Hall H, du fameux Comic Con de San Diego.
Première grande et belle surprise, le panel consacré à DC s’ouvre sur un membre de la trinité – Wonder Woman – en présence de la réalisatrice Patty Jenkins et des acteurs principaux Gal Gadot et Chris Pine, visiblement enthousiastes.
La réalisatrice commence en saluant le talent et l’expérience unique qu’elle a vécu avec son duo d’acteurs durant le premier film. Bien évidemment, elle ne dévoile rien sur le retour de Chris Pine pour ne rien gâcher des surprises à venir. Elle ajoute néanmoins que sa présence est une partie très importante de WW84.
Après cette amusante réponse évasive, Patty Jenkins aborde le choix du titre WW84, en particulier l’année : 1984.
Soulignant l’importance de la chronologie dans un film, la réalisatrice justifie le choix de l’année 1917, dans WW, car la période symbolise le début de la modernité et du monde mécanique.
Pour le second opus, la réalisatrice a choisi de faire exister Wonder Woman à une période durant laquelle se cristallisent le meilleur et le pire du genre humain. En effet, les années 80 sont marquées par de très grandes créations artistiques, notamment musicales, mais aussi la guerre froide et l’escalade de la « nucléarisation ».
Après cette entame étonnement sérieuse, Gal Gadot dévoile les premières images de WW 84 pour récompenser les fans pour leur soutien, même si le tournage débute à peine (3 semaines sur les 24 prévus).
Patty Jenkins insiste sur le côté « work in progress » et exclusif des premières images diffusées lors du panel, laissant déduire qu’elles ne feront pas l’objet d’une diffusion ou d’une mise en ligne ultérieure.
Durant les courts extraits diffusés, Wonder Woman, dans un costume plus coloré et plus lumineux qu’auparavant, sauve une petite fille dans un centre commercial, avant de neutraliser de manière acrobatique des hommes avec son lasso. Diana Prince est ensuite montrée en train de courir à grande vitesse.
Lors du débat avec les fans, Gal Gadot revient sur la multitude de caractérisation d’un personnage de comics qui existe depuis 75 ans. Bien qu’elle se soit renseignée sur les comics WW, le portrait qu’elle tisse de son personnage se fonde sur ses discussions avec la réalisatrice et le script, qui reste sa « bible ».
De son côté, Chris Pine crée son personnage de deux façons. D’une part, il a la chance de cotoyer l’acteur Lyle Waggonner, le Steve Trevor de la série, depuis l’enfance. D’autre part, il explique que tomber amoureux de Diana Prince n’est pas chose compliquée lorsque la partenaire de jeu est la merveilleuse Gal Gadot. Il souligne surtout le fait que tomber amoureux révèle le meilleur du genre humain, sous-entendant que l’amour que lui porte Steve Trevor fonde le lien entre Diana et l’humanité.
Pour Patty Jenkins, Wonder Woman reflète beaucoup plus l’humain, dans toutes ses diversités, que tous les autres superhéros. Et en ce sens, elle tient à capturer fidèlement l’essence de la Wonder Woman de William Marston.
Gal Gadot poursuit la discussion en insistant sur l’idée que WW84 n’est pas véritablement une suite au premier film, qui place la barre assez haute, mais un tout nouveau chapitre, reposant sur des aspirations plus fortes.
Pour Patty Jenkins, se lancer dans un second WW demande de trouver de bonnes raisons, qui ne se limitent pas à faire une suite car le premier film a été apprécié et généré de l’argent. Souhaitant avant tout tourner de bons films dans sa vie, elle réalise WW84 car elle a l’opportunité de créer un film complètement nouveau et unique avec des personnages et un univers qu’elle adore.
Interrogée sur les réalisateurs qui l’inspirent, Patty Jenkins saluent le travail du pionnier Richard Donner sur le genre super-héroïque ainsi que l’impact de Steven Spielberg sur l’industrie du cinéma.
A la fin du panel, Gal Gadot explique avoir conscience de la chance de jouer une vision « extrême » et idéalisée, de nombreuses femmes fortes, indépendantes et intelligentes qu’elle a pu côtoyer dans sa vie.
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