Guerres d’Arran : La critique tardive du tome 5
GUERRES D’ARRAN
5. LE CHOIX DU SANG
Date de sortie : 20/11/2024 Éditeur : Soleil Scénario : Jean-Luc Istin Dessin : Kyko Duarte ISBN : 978-2302102002 Nombre de Pages : 62 Prix : 16,50 euros
DESCRIPTION
Le tome 5 du crossover réunissant les héros emblématiques des terres d’Arran. Avec de nouveaux protagonistes qui prennent part au conflit, l’étau se resserre sur Dal’Darum, toujours défendue par le valeureux nain Redwin.
Nikolaas le borgne et ses hommes entrent en guerre et portent un coup fatal aux Semi-Elfes, avant de détruire des forteresses naines. De son côté, Redwin dépêche une équipe hétéroclite de héros, menée par le roi des Elfes Blancs, pour s’attaquer aux points stratégiques des seigneurs humains. Chaque clan joue sa partition, conduisant à une confrontation qui décidera du sort des terres d’Arran.
LA CRITIQUE
Comme certaines vendanges, certaines critiques sont tardives. Souvent parce que le rédacteur, votre serviteur, ne travaille pas vite, aime prendre son temps, et a aussi un véritable métier qu’il doit honorer, s’il veut parfois manger. Aussi, parce que le même rédacteur pioche de temps en temps dans sa collection privée, achetée avec ses propres deniers, pour vous faire partager ses envies, ses découvertes ses coups de cœur, ou encore compléter les histoires déjà débutées.
Alors que les forces alliées se regroupent, que les stratégies se peaufines, l’elfe blanc Lyorshel monte une équipe pour se lancer dans des attaques coups de poings dans les endroits stratégiques ennemis. Les humains de leur côté préparent une grande offensive en alliant leurs troupes ce qui ne laisserait que très peu de chances aux anciennes races. Et tout l’or de la banque de Pierre pourrait aussi bien faire basculer le conflit d’un côté comme de l’autre.
La guerre entre les humains et les peuples anciens s’étend de plus en plus et rien ne semble étancher la soif de pouvoir de la Reine Camilia de Marchefer. Les trahisons s’enfilent comme les perles, quoi qu’il en coûte, c’est le pouvoir qui compte. Nikolaas le Borgne et son elfe noir Lo’yn sont aussi une force vive sur qui compter pour le camp des humains, mais qui reste à dompter. Ce tome montre aussi les jeux de pouvoir qui sont en place entre les humains et les trahisons qui en découlent.
Forcément, on va tout de suite pense aux sept mercenaires ou aux douze salopards (même si ici, ils seront treize et formeront la Compagnie Blanche) et l’histoire est montée ainsi classiquement. La présentation de l’idée d’aller frapper à différents lieux pour affaiblir l’ennemi. Puis l’équipe hétéroclite est présentée, composée d’éléments aussi différents qu’incompatibles, de fortes gueules, mais toutes animées par la même haine de l’ennemi. Les actions s’enchaînent jusqu’à une fin originale et audacieuse qui rappelle que tout peut arriver en ces temps de conflit généralisé.
Très évidemment, ce nouveau tome donne, au démarrage, encore plus l’impression d’une galerie de héros que l’on visite. Ils sont (presque) tous là, les plus grands héros des cent et quelques histoires que propose le monde d’Aquilon. On a un petit goût d’Avengers, de réunion des meilleurs guerriers. Mais c’est pour mieux laisser, par la suite, la place à la Compagnie blanche.
Kyko Duarte propose à nouveau une partition parfaite pour ce cinquième tome de la série Guerres d’Arran. Les dessins sont toujours aussi beaux et détaillés. J.L. Istin propose aussi comme à son habitude un scénario solide, intrigant et ambitieux qui enrichit l’univers des Terres d’Arran en approfondissant les tensions entre les différentes races.
ET FINALEMENT ?
Et finalement, Le choix du sang est une nouvelle pièce maîtresse dans la série Guerres d’Arran avec tout ce que l’on attend de cette saga da fantasy, de la bravoure, des batailles épiques, des frustrations, des trahisons, des jeux d’influence, des personnages forts et tout ce qui fait que l’on adore le monde d’Aquilon. Mais attention de ne pas trop tirer sur la corde de ces guerres d’Arran qui en sont à cinq tome pour le crossover et neuf tomes pour les albums unitaires...
Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.
