Nosferatu : Le film pourrait bien mettre un terme à la carrière horrifique de Bill Skarsgård
Bill Skarsgård, le jeune acteur qui s’est fait un nom en incarnant le terrifiant Pennywise dans l’adaptation moderne de Ça de Stephen King, a prêté vie à un autre monstre emblématique : le comte Orlok dans le remake de Nosferatu réalisé par Robert Eggers en 2024. Bien que ces rôles soient marquants, Skarsgård semble se lasser de jouer des personnages aussi maléfiques. Malgré son talent dans ce domaine, il pourrait ne plus jamais accepter de tels rôles.
L’acteur s’est récemment confié au magazine Empire au sujet de ce rôle dans le film d’horreur, qui est sorti le 25 décembre. Bien que Skarsgård contribue certainement à transformer Nosferatu en une icône moderne du genre, il semble ne plus vouloir s’aventurer dans des rôles similaires :
Quand nous avons terminé le tournage, je me suis dit : ‘Je ne veux plus jamais jouer quelque chose d’aussi maléfique. Je ne veux plus jamais porter de prothèses.’ Cela m’a vraiment marqué. Orlok est un sorcier occulte, et habiter cet espace m’a profondément affecté.
L’acteur a évoqué les prothèses qu’il devait porter pour incarner Orlok. Le réalisateur Robert Eggers a expliqué que Skarsgård trouvait le maquillage répugnant au départ, mais qu’il s’est finalement immergé dans le rôle. Dans son entretien avec Empire, Skarsgård revient sur les défis qu’il a rencontrés, révélant son engagement à incarner le mal de la manière la plus convaincante possible :
La voix a été l’aspect sur lequel j’ai le plus travaillé. Pendant un mois et demi avant le tournage, je n’ai pratiquement rien fait d’autre que m’enregistrer. Sur le plateau, je continuais à faire des exercices vocaux. Ça ressemble un peu au chant diphonique mongol. C’est… intense.
Dans ce remake de Nosferatu, Skarsgård incarne le comte Orlok, un vampire transylvanien vivant isolé dans un château délabré. Orlok devient obsédé par Ellen Hutter, l’épouse d’un agent immobilier de Wisborg. À ses côtés, on retrouve Lily-Rose Depp, Nicholas Hoult, Aaron Taylor-Johnson, Willem Dafoe, Emma Corrin et Ralph Ineson. Les premières critiques placent le film parmi les meilleurs de l’année et le décrivent comme un incontournable pour les amateurs de cinéma d’horreur en 2024. Selon George Edelman de MovieWeb :
Bill Skarsgård disparaît complètement dans le rôle du comte Orlok, une interprétation bien plus grotesque et cadavérique que les précédentes. Une différence notable ? Ce Orlok arbore une moustache imposante. Sa voix est à elle seule une prouesse, à apprécier sur un système audio de cinéma… Dans l’ensemble, le casting est entièrement investi dans cet univers, se fondant parfaitement dans l’esthétique gothique et ténébreuse de la vision hantée d’Eggers.
Nosferatu est un projet passion pour Eggers depuis 2015, l’année où il a réalisé The Witch, qui a fait de lui un auteur incontournable du cinéma d’horreur moderne. Bien qu’il ait dû mettre ce projet de côté pendant des années au profit d’autres œuvres, il a finalement convaincu Hollywood (et Universal Pictures) de lui confier le contrôle créatif pour redonner vie à ce monstre classique.
Cependant, le succès de Nosferatu reste incertain. Les récents films de vampires comme Le Dernier Voyage du Demeter, Renfield et Abigail ont déçu au box-office, prouvant que le public n’est pas particulièrement enthousiaste envers les films modernes de ce genre. Reste à voir si Nosferatu recevra l’attention qu’il mérite.
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