Gladiator II : Ne fâchez pas un homme qui entre dans le Colisée et qui y survit !
Tout en parlant de la pression à bosser pour Ridley Scott sur Gladiator II, Paul Mescal se met en colère quand on lui dit que le fruit de son travail n’est que du contenu...
À la veille de la sortie de Gladiator II, Mescal exhorte les entreprises et le public à revoir leur conception du cinéma en tant que forme d’art et à ne plus jamais l’appeler "contenu". L’acteur d’origine irlandaise qui va entrer dans un nouveau niveau de célébrité n’a néanmoins pas grand chose à faire de la réussite (ou non) du film :
"Ces dernières années, les gens ont commencé à parler des films en tant que contenu. Je ne suis pas snob, mais il y a deux industries concurrentes. L’une qui travaille avec un manque de soin, d’intégrité artistique. Faire des folies, faire des trucs avec les followers Instagram comme facteur, peu importe ... Mais l’autre est ce qui a toujours été là - l’artisanat du film - la fabrication, la réalisation, l’éclairage et les décors. C’est ce qui maintient les artistes en vie. Ce n’est pas du « contenu », c’est du putain de travail !"
Et pour ce qui est d’être à la hauteur de l’héritage indélébile de Gladiator, sans parler de la collaboration avec le célèbre réalisateur Scott, l’acteur de 28 ans explique :
"Je n’ai jamais travaillé avec quelqu’un comme [Scott] en termes de style. C’est super rapide. Cela ressemble à ce que je ressentais quand je faisais du sport. On fait travailler différents muscles. Et, par conséquent, tous ceux qui ont vu l’un de mes travaux antérieurs à celui-ci [savent] que c’est une performance très différente, ce qui est bien sûr le cas, parce que c’est un style de direction différent. Et comme vous l’avez dit, c’est une légende et on s’en souviendra comme telle."
Quand on lui demande s’il ressentait une certaine pression, Mescal a ajouté : "Oui et non, car c’est Ridley qui était au centre de ces deux histoires, et il a réalisé le premier avec un tel brio. Le fait qu’il soit derrière la caméra sur ce film m’a rempli de confiance. Bien sûr, il y a une nervosité naturelle et un désir de livrer [notre performance]. Mais c’est vrai pour tout, quel que soit l’héritage d’un film qui a précédé le vôtre."
Chargé de donner vie à un Lucius, fils de Maximus (Russell Crowe), adulte, Mescal a eu besoin de temps pour se préparer au rôle : "Je sais que cela peut paraître ennuyeux, mais c’était assez classique. C’était un peu ce à quoi on pouvait s’attendre. Il y avait de la gymnastique, de la course à pied, de l’entraînement à l’épée et de l’équitation. C’était amusant. Cela demande beaucoup de discipline et de concentration, mais c’est très amusant. Et comme j’aime l’histoire, c’était aussi très agréable de découvrir ce qu’était cette période, en particulier l’Empire romain. Le premier film m’a influencé parce qu’il met en place le langage de la performance. C’est en quelque sorte le canevas des acteurs, tant dans le premier que dans le second film, et c’est un merveilleux canevas pour travailler. Ce qui est formidable avec le deuxième film, c’est qu’il se déroule dans le même monde, mais que c’est l’Empire romain 24 ans plus tard, ce qui donne l’impression d’une nouvelle opportunité de poser des jalons en tant qu’acteur et aussi avec les personnages au centre de l’histoire."
Gladiator II sort en salles le 13 novembre. Outre Mescal, Connie Nielsen, Derek Jacobi et Djimon Hounsou reprennent leur rôle de Lucilla, Gracchus et Juba qu’ils avaient tenu dans le premier film de 2000. Pedro Pascal, Denzel Washington, Joseph Quinn, Fred Hechinger, May Calamawy et Rory McCann seront également en vedette.
Les films sont Copyright © leurs ayants droits Tous droits réservés. Les films, leurs personnages et photos de production sont la propriété de leurs ayants droits.