Teen Titans - Raven + Beast Boy : La critique de l’intégrale
TEEN TITANS - RAVEN + BEAST BOY
Date de sortie : 05/07/2024
Éditeur : Urban Comics
Auteur : Kami Garcia
Dessin : Gabriel Picolo
ISBN : 9791026828808
Nombre de Pages : 544
Prix : 26 euros
DESCRIPTION
"Raven a beau n’avoir que dix-sept ans, la vie n’a pas manqué de lui infliger son lot d’épreuves douloureuses. La disparition de sa mère adoptive dans un tragique accident de voiture et l’amnésie totale qui en résulta marquent le début d’une longue et difficile reconstruction personnelle. Alors qu’elle ouvre une nouvelle page en partant s’installer à la Nouvelle-Orléans, d’étranges phénomènes visuels et auditifs commencent à se manifester.
De son côté, l’étudiant en terminale, Garfield Logan cumule les complexes. Tous les autres étudiants semblent avoir trouvé leur place, ont l’air de savoir avec précision ce qu’ils aiment, ce qu’ils veulent et surtout qui ils sont, et Gar est encore bien loin de tout ça.
Il est celui que personne ne remarque, et son crush, Alana, ne fait pas exception. Son souci du regard des autres finit par prendre une place démesurée, tandis que ses capacités imprévisibles se révèlent.
Pour ces deux adolescents, la quête d’identité aux frontières du surnaturel qui anime leurs destins trouvera peut-être un point de rencontre ?"
LA CRITIQUE
Cette intégrale est divisée en 3 parties. Les deux premières présentent tour à tour Raven et Beast Boy, leurs difficultés respectives à s’intégrer, à vivre en dehors des codes (que cela soit voulu ou pas), leur rencontre et leur vie scolaire.
Il s’agit bien entendu d’une nouvelle interprétation de leurs origines, pour les deux membres préférés de l’équipe des Teen Titans, qui deviendra la nouvelle Justice League et les défenseurs de la Terre !
Se tournant autour depuis longtemps, et officiellement ensemble aujourd’hui, ces deux héros sont une porte d’entrée unique pour les adolescents d’aujourd’hui.
On y retrouve bon nombre de codes de la dernière génération (le public visé) et une corde sensible, qu’ils pensent être seuls à vivre (comme toutes les jeunes générations successives avant elles), sans se rendre compte de l’universalisme (voir de la banalité) de la chose, l’incompréhension de son corps en mutation.
Si cela est bien fait au début, la fin est moins heureuse, avec un long passage sur la libération d’animaux de laboratoire, sans grand intérêt.
L’ensemble touchera cependant le public qu’il veut toucher, facile à manipuler en titillant leur corde sensible.
Une super initiative a été de proposer une playlist pour chaque personnage sur Spotify. Une expérience à entendre en même temps que l’on découvre le roman graphique en question.
Vous pouvez en lire un extait ici.
BANDE ANNONCE
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