Le Flic de Beverly Hills - Axel F. : La critique express

 À partir du 03/07 sur Netflix / 1h58

Le lieutenant Axel Foley (Eddie Murphy) est de retour dans les rues de Beverly Hills. La vie de sa fille (Taylour Paige) ayant été menacée, il fait équipe avec elle, avec un nouveau partenaire (Joseph Gordon-Levitt) et avec ses vieux potes, Billy Rosewood (Judge Reinhold) et John Taggart (John Ashton), pour mettre le feu et exposer un complot.

On retrouve le genre de film que l’on a pu aimer à l’époque. Eddie Murphy est toujours Axel Foley, et ne porte pas trop le poids des années. Son humour, qui tombe toujours à point et en décalé nous ramène bien des années en arrière.
À l’image de son première tour en voiture, à son retour à Beverly Hills, où les gens ont changé (un robot distributeur, une apprentie influenceuse en séance photo ridicule, une femme voilée en Yves Saint Laurent, un il/elle) la folie y est toujours débordante, et ressemble plus à une jungle que les quartiers mal famés.

Le film ne veut absolument pas révolutionner le film d’action, et évite ainsi les écueils des Die Hard 4 et 5 par exemple, en gardant un style old-school (voir vieille épave, comme la voiture de location de Foley) et c’est une très bonne surprise qui vous fera avoir un sourire lumineux comme celui de son interprète principal. Les clins d’œil aux films des années 80 sont légion (poster de Stallone, aéroport de Die Hard, vieillissement de L’Arme Fatale...)

Le nouveau casting tient la route, l’ancien fait des apparitions au bon moment, et sans lourdeur. Aucune surprise dans le scénario, avec tous les éléments classiques (course-poursuite, camion poubelle, équipier faire-valoir, intimidation, situations ridicules, culot de Foley...)

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